Sillages (2018) Léa Rinaldi

Pays de productionFrance
Sortie en France12 juin 2019
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurLéa Rinaldi
ScénaristeLéa Rinaldi
Société de production aLéa Films (Paris)
ProducteurLéa Rinaldi
Distributeur d'origine aLéa Films (Paris)
Directeur de la photographieLéa Rinaldi
Ingénieur du sonClément Maléo
MixeurMarc Doisne
MixeurThomas Wargny
MonteurAurélien Manya
GraphisteRichard Mvogo

générique artistique

Ian Lipinski(dans son propre rôle)
Erwan Le Draoulec(dans son propre rôle)
Tom Dolan(dans son propre rôle)
Marta Guemes(dans son propre rôle)
Stanislas Thuret(dans son propre rôle)
Clarisse Cremer(dans son propre rôle)
Arthur Leopold-Leger(dans son propre rôle)
Kéni Piperol(dans son propre rôle)
Agnès Menut(dans son propre rôle)
Camille Taque(dans son propre rôle)
Tanguy Le Turquais(dans son propre rôle)
David Allamellou(dans son propre rôle)
Patrick Jaffré(dans son propre rôle)
Nikky Curven(dans son propre rôle)
Julien Pulvé(dans son propre rôle)
Clément Bouyssou(dans son propre rôle)
Justine Mettraux(dans son propre rôle)
Charly Farnenbach(dans son propre rôle)
Thibault Michelin(dans son propre rôle)
Jonathan Chodkiewiez(dans son propre rôle)
Julien Hereu(dans son propre rôle)
Erwan Le Mené(dans son propre rôle)
François Denis(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

C’est la course sur laquelle les plus grands skippers ont fourbi leurs armes. Tous les deux ans, la mini-transat met à l’épreuve amateurs et professionnels dans une course qui relie la France métropolitaine aux Antilles via les Canaries, sur des bateaux dont la taille n’excède pas 6,50 m, sur lesquels les GPS sont autorisés mais pas les stations météo, sans contact avec la terre - seule la radio du bord permet aux navigateurs, à courte distance, de communiquer entre eux. Et, depuis quelques années, des caméras embarquées leur permettent de tenir un journal de bord vidéo et de témoigner a posteriori de leurs difficultés et de leurs joies en mer. Léa Rinaldi a choisi de raconter cette aventure à travers les images fournies par Ian Lipinski, vainqueur des éditions 2015 et 2017 sur un bateau "classique" puis sur un prototype. Ceux qui ont suivi des courses comme le Vendée Globe sont familiers de ces images tremblotantes captées depuis le cockpit ou le pied du mât dans lesquelles les navigateurs confient leurs problèmes de bord : trop de vent, pas assez de vent, un concurrent trop téméraire, un concurrent obligé d’abandonner... Le moindre événement prend sur l’Atlantique des proportions démesurées qu’il est parfois difficile d’apprécier depuis son fauteuil de cinéma. Ce documentaire saura peut-être intéresser les marins qui aimeraient tenter l’aventure, mais force est de constater qu’on n’y apprend pas grand chose sur la navigation et que, pour qui est un peu familier des courses en solitaire, même en simple spectateur, on y enfonce des portes ouvertes. Pendant une heure et demie, on entend donc Ian Lipinski se plaindre - quand ce n’est pas de la météo, c’est qu’il s’estime mal placé dans la course - avec beaucoup de mots fleuris, face caméra. Les images d’autres navigateurs qui racontent leurs mésaventures viennent ponctuer le voyage. C’est un peu comme regarder le film d’une famille dont on ne fait pas partie. Le procédé de caméra embarquée n’autorise aucune mise en scène et donnerait même le mal de mer à certains. Rien de spectaculaire ici, et c’est bien le problème : la réalisatrice se sent obligée d’insister sur le moindre plan un peu poétique avec de la musique - la fête aux Canaries sur l’air de l’ Amsterdam de Brel, ou cette petite chanson douce quand les dauphins suivent l’étrave du bateau - comme le ferait un film de lycéens. L’émotion est à son comble quand Ian Lipinski, qui a chaviré dans sa première tentative de mini-transat, explique qu’il a perdu en mer Coco, un petit singe en peluche, à qui il rendra hommage en donnant son nom à son futur bateau... On peut avoir toute la sympathie qu’on veut pour les protagonistes, difficile de s’intéresser. Surtout, et c’est bien dommage, si le film essaie de montrer les belles valeurs de solidarité et d’aventure qui animent les marins, il ne donne pas vraiment envie de se mettre à la voile.
© LES FICHES DU CINEMA 2019
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Exploitation

Nombre de salles de sortie (Paris)2
Nombre d'entrée première semaine (Paris)153
Nombre d'entrées première semaine (France)153
Nombre de salles de sortie (France)2