Thomas Pesquet, l'étoffe d'un héros (2018) Jürgen Hansen, Pierre-Emmanuel Le Goff

Pays de productionFrance
Sortie en France07 août 2019
Procédé image35 mm - Couleur
Durée72 mn
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Générique technique

RéalisateurJürgen Hansen
RéalisateurPierre-Emmanuel Le Goff
Société de production La Vingt-Cinquième Heure (Saint-Ouen)
Société de production Prospect TV
ProducteurNatacha Delmon Casanova
ProducteurPierre-Emmanuel Le Goff
ProducteurGuilhem Olive
ProducteurJürgen Hansen
Distributeur d'origine La Vingt-Cinquième Heure (Saint-Ouen)
Directeur de la photographieMatthias Bolliger
CadreurRob Neilson
CadreurCédric Ascencio
CadreurGuillaume Elwart
CadreurMatthew Ferraropour les prises de vues sous-marines
Ingénieur du sonHassan Kamrani-Ghajar
Ingénieur du sonMathieu Chiaverini
MixeurGéraud Bec
Compositeur de la musique originaleGuillaume Perret
MonteurEmmanuelle Jay
MonteurFrançoise Tubaut
MonteurLoïc Amiand
MonteurCyrille Langevin

générique artistique

Thomas Pesquet(dans son propre rôle)
Guillaume Néry(dans son propre rôle)
Peggy Whitson(dans son propre rôle)
Oleg Novitski(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Long entretien de 72 minutes, Thomas Pesquet : L’Étoffe d’un héros a pour vocation initiale de clore une série de courts épisodes documentaires réalisés en 2016. Le spationaute y racontait, face caméra, la genèse de ses envies d’espace et sa vie à bord de l’ISS. Dans Thomas Pesquet... le face-à-face a laissé place à une voix off et la genèse, au récit de l’entraînement qui a précédé le décollage de Baïkonour vers la Station Spatiale Internationale, en novembre 2016. Thomas Pesquet n’en est pas à son premier documentaire, et Pierre-Emmanuel Le Goff, coréalisteur de ce nouveau film, est aussi à l’origine de 16 levers de soleil , qui se concentrait sur la vie à bord de l’ISS, en tissant un dialogue entre l’expérience vécue par le spationaute et l’oeuvre de Saint-Exupéry. On retrouve ainsi un certain nombre de similitudes entre ces deux versions d’une même histoire, notamment l’art du storytelling et de la communication de l’habile Pesquet. Dès l’ouverture du documentaire, le spationaute est présenté en héritier des héros de la conquête spatiale d’hier. Une trame volontiers nourrie d’anecdotes sur son enfance, entre autres celle de son premier souvenir lié à l’espace, lorsqu’il jouait dans un cockpit de fusée en carton fabriqué par son père. Le récit n’est pas nouveau, ni très spontané, mais semble être un passage obligé vers la partie la plus stimulante de ce documentaire : l’entraînement du spationaute français et de ses camarades de cordée, Peggy Whitson et Oleg Novitskiy. Contrairement aux images connues des tests réalisés au centre de la Nasa, Thomas Pesquet... a l’originalité de mettre en avant les activités "extra-scolaires"" de ses candidats à l’exploration spatiale : immersion dans des grottes, cours de plongée en apnée avec le champion français Guillaume Néry, qui donne lieu au passage à une séquence très intime et délicate, et qui apporte une dimension humaine à un entraînement quasi-militaire. Tout est finalement affaire de transdisciplinarité, et l’exercice le plus éloigné de l’espace peut se révéler crucial pour, d’une part, en apprendre plus sur soi, et d’autre part, arriver à une meilleure maîtrise de ses émotions face aux dangers d’une telle mission. Et le collectif est aussi un levier crucial de cette maîtrise. Thomas Pesquet... insiste beaucoup sur son importance, la nécessité de tisser des liens étroits, de connaître intimement ceux avec qui on embarque vers l’immensité de l’espace, de manière à ne former qu’un seul corps à trois têtes pour faire face aux problèmes rencontrés dans l’ISS. Dans ce processus, une facette plus méconnue du héros français apparaît, celle de l’élève, humble et avide de l’expérience de ses aînés. Le film fait apparaître l""inexpérience" de Pesquet, plus jeune spationaute français à être sélectionné pour une mission dans l’ISS, ce qui est assez rafraîchissant, en comparaison des multiples documentaires et reportages qui l’ont présenté quasiment comme un être humain infaillible. D’ailleurs, au fil du documentaire, la personnalité médiatique de Thomas Pesquet s’efface au profit de son équipe. On découvre alors les ingénieurs et techniciens qui forment les rouages d’une énorme machine, celle qui fabrique les héros.
© LES FICHES DU CINEMA 2019
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Exploitation

Nombre de salles de sortie (Paris)6
Nombre d'entrée première semaine (Paris)738
Nombre d'entrées première semaine (France)2358
Nombre de salles de sortie (France)21