Synopsis
1823. Antonio Salieri tente de se tuer en s'accusant d'avoir assassiné Mozart. On l'enferme ; un prêtre vient le voir ; il se confie. Compositeur officiel de la cour de Vienne, il se sentait jadis témoin privilégié de Dieu au service de l'empereur Joseph II. Et il jouissait de toutes les gloires. Jusqu'au jour où parvint à Vienne la réputation d'un nommé Mozart. S'étant rendu incognito à Salzbourg, Salieri découvrit là le jeune musicien, sous les traits d'un adolescent paillard et scatologique dont le comportement tranchait singulièrement avec sa musique. Inconcevable. Qu'un gamin si mal élevé fit une musique que lui, Salieri, avait reconnue divine - au contraire de la plupart de ses contemporains -, c'était un véritable affront. Vis-à-vis de lui, bien sûr, mais surtout de Dieu. 1781. Ayant quitté son père, Mozart arriva à Vienne. Salieri en prit ombrage mais ne laissa rien paraître, tout en s'évertuant à le maintenir à l'écart. Marié à Constance Weber, Mozart, sans cesser d'être un viveur, continuait à composer. Salieri savait que sa musique finirait par être reconnue. Alors, sans se révéler, il commanda à Mozart un Requiem, espérant ainsi attirer la mort sur lui. Mozart mourut ; c'était en 1791. Et trente-deux ans plus tard, Salieri est rongé par le remords.
© Les fiches du cinéma 2003
