Synopsis
Kimberly Wells, animatrice d'un magazine télévisé, visite avec Richard Adams, son cameraman, la centrale atomique de Ventana. L'équipe assiste à un « incident » qui paraît affoler particulièrement les techniciens et leur chef Jack Godell. Malgré l'interdiction, Adams réussit à filmer la scène, document qui sera refusé et archivé immédiatement par Don Jacovich, directeur de la chaîne. Persuadé que l'alerte a été chaude, malgré les (im)précisions rassurantes des responsables de Ventana, Adams dérobe le film, le montre à des spécialistes. Kimberly, qui l'a finalement suivi au risque de compromettre sa propre carrière, et Adams rencontrent Jack Godell qui leur confie que la centrale n'est pas fiable, parce que les groupes financiers qui la gèrent ont négligé certains contrôles techniques. Godell en a les preuves. Ces dernières, confiées à un ami chargé de les apporter à un symposium antinucléaire, disparaissent, tandis que l'ami est retrouvé mourant dans un ravin. Face aux groupes financiers, trop soucieux de rentabilité pour vouloir réviser la centrale, assez féroces pour ne pas reculer devant le meurtre, Jack Godell, poursuivi lui-même par des tueurs, se rend maître de la salle de commandes de Ventana et exige de donner une interview partout diffusée. Tandis que le P.D.G., se rongeant les ongles, ordonne à des forces spéciales de donner l'assaut, les journalistes affluent. Godell est tué par un tireur d'élite mais l'interview avait commencé et l'opinion est enfin alertée sur le danger qu'aura couru la Californie ; voir le coeur du réacteur s'emballer, chauffer, percer le béton et, après avoir contaminé la région, s'enfoncer théoriquement dans le sol jusqu'en Chine : le « syndrome chinois ».
© Les fiches du cinéma 2003
