Synopsis
Paris à la Belle Epoque, l'époque où tous les Parisiens et toutes les Parisiennes ne semblaient avoir comme soucis que des tourments amoureux, et parfois conjugaux. Ainsi Gabrielle Chandebise s'aperçoit un beau matin que la froideur que lui manifeste son mari Emmanuel depuis quelque temps doit cacher quelque chose de louche. En tous cas, cette froideur lui met « la puce à l'oreille ». Voulant en avoir le coeur net, Gabrielle va jouer les provocatrices en envoyant à son mari une lettre d'amour signée d'un faux nom, lui proposant un rendez-vous à l'hôtel du Coq d'or. Pour plus de sûreté, Gabrielle fait écrire la lettre de la main de sa meilleure amie, Suzanne. Quand il reçoit la lettre, Chandebise est certes flatté, mais peu désireux de tromper son épouse. Il envoie à sa place son ami Henri Tournel. Peu après, il se vante de la lettre qu'il a reçue et la montre à Carlos de Castillan sans savoir que celui-ci, mari de Gabrielle et d'une jalousie extrême, va reconnaître l'écriture de sa femme. Il le provoque en duel et le pauvre Chandebise doit courir à travers les rues et les jardins de Paris pour échapper à son fougueux adversaire. Carlos se précipite également à l'hôtel du Coq d'or. Il veut se venger de Tournel et de Suzanne. Chandebise se rend aussi à l'hôtel pour avertir ces derniers des intentions homicides de Castillan. Or le garçon de l'hôtel, un alcoolique constamment ahuri surnommé Poche, est le sosie de Chandebise. On devine les quiproquos, malentendus, poursuites et cavalcades diverses qui s'ensuivront, encore compliquées du fait que le propriétaire de l'hôtel du Coq d'or a conçu un ingénieux système de lits tournants pour éviter aux épouses d'être surprises par leur mari en compagnie de leur amant. Mais les choses finiront par s'arranger. Mis au courant du petit complot imaginé par les deux femmes, la sienne et celle de Chandebise, le bouillant Castillan finira par découvrir la vérité et ses erreurs. Quant à Victor Emmanuel Chandebise, il se promet bien désormais de ne plus susciter les soupçons de son épouse par son indifférence conjugale.
© Les fiches du cinéma 2003