Synopsis
Amené par la police au service des urgences d'un hôpital de Los Angeles, un blessé aux yeux hagards agresse le docteur Flax qui est à son chevet, prononçant cette phrase avant de mourir : « Ils ne sont pas, sont des innois ». Terriblement bouleversée, Eillen tente de comprendre ce qu'a voulu dire le mourant, Jean-Charles Pommier, anthropologue français. Mais bientôt, elle est sujette à des hallucinations, possédée par la mémoire du savant qui lui fait revivre ses derniers jours. Nommé à l'Université de Los Angeles, J.-Ch. Pommier vient d'emménager avec sa femme Niki, après avoir passé des années à parcourir le monde pour étudier les moeurs des nomades. C'est ainsi qu'il est amené à observer un groupe d'individus errants qui ont pris l'habitude de rôder autour de sa maison. Il les suit pendant deux jours et deux nuits en prenant des photos. Témoin d'un meurtre, il est obligé de fuir, mais lorsqu 'il revient, il ne reste aucune trace, comme si cela n'avait jamais existé. De retour chez lui, il est accueilli vertement par Niki qui n'apprécie pas ces équipées nocturnes. Il développe les films mais aucun personnage ne figure sur la pellicule. Intrigué, troublé, il repart à leur recherche, tour à tour poursuivant et poursuivi. Caché dans un entrepôt désaffecté, il rencontre une étrange nonne, gardienne d'on ne sait quel secret, qui le met en garde et lui conseille de fuir avec sa femme le plus loin possible. Tandis qu'Eillen Flax revit ces épisodes, elle a quitté l'hôpital où elle était placée sous surveillance et a cherché refuge chez Pommier où elle fait la connaissance de Niki. Par un ami anthropologue, elle apprend que chez les Esquimaux, les « Inouats » sont des esprits maléfiques nomades qui peuvent prendre une apparence humaine. Ils hantent les régions au passé maudit, et ceux qui tentent de les approcher sont tués et deviennent à leur tour Inouats. C'est le sort qu'a subi Pommier et qui guette les deux jeunes femmes si, dans un dernier sursaut, elles n'arrivent pas à prendre la fuite à temps.
© Les fiches du cinéma 2001