Synopsis
Manoeuvrant pendant une effroyable tempête, John Sands, co-patron d'un remorqueur, manque d'être abordé dans la Manche par un gros cargo et n'évite la collision que de justesse. Il hèle l'équipage : silence. Le navire est abandonné. Soucieux de ne pas perdre la prime de sauvetage, Sands, au prix de durs efforts, se hisse sur le pont du cargo : c'est le « Mary-Deare », de Hong-Kong. Sands le parcourt en tous sens et constate qu'il a brûlé et finit par découvrir un homme hagard qui l'invite violemment à déguerpir et à le laisser seul. Sands essaie de rejoindre son bord : impossible, la tempête risque de l'emporter. Force est donc au sauveteur de rester avec l'inconnu. Celui-ci est le second du navire, Gideon Patch, un homme étrange. Avec l'aide de Sands, il remet les machines en marche et, malgré la tempête, il guide le navire vers la côte française. Mais à la stupéfaction de son compagnon, il l'échoue sur les récifs des Minquiers et fait promettre à Sands de ne rien révéler du navire qu'il dit avoir coulé ; puis, le vent étant tombé, les deux hommes gagnent Saint-Malo en canot. A son retour en Angleterre, Patch passe devant les juges maritimes. Les armateurs accablent Patch, contre qui s'accumulent les témoignages : l'équipage qui dit avoir évacué sur son ordre un navire encore maniable, Higgins, un officier qui semble le poursuivre d'une haine particulière. Le second se défend mal et n'a qu'une idée : visiter les cales du navire. Après un moment de froideur, il retrouve un allié en Sands, et tous deux, équipés en hommes-grenouilles, partent vers les Minquiers. Ils arrivent à pénétrer à bord de la « Mary-Deare », qui est déjà réoccupé par les hommes de l'armateur, Higgins en tête, et où on travaille à remettre en marche le navire tout en préparant le sabordage. Repérés par Higgins et ses hommes, les deux amis ont à défendre leur vie. Sands est sérieusement blessé mais Higgins est tué par Patch. Ce dernier racontera alors à Sands qu'il a dû aussi tuer le commandant du navire, un alcoolique, pour se défendre et que Higgins, d'accord avec l'armateur, cherchait à perdre corps et biens le navire dont la cargaison de moteurs d'avionavait été transbordée à Colombo : simple histoire d'escroquerie à l'assurance maritime dont Patch sort triomphant, la vilenie des armateurs éclatant aux yeux de tous.
© Les fiches du cinéma 2003