Synopsis
« Adieu, je pars. », tel est, grossièrement résumé, le sens de la lettre que Paula découvre un beau soir en rentrant chez elle avec sa fille Lucy. Tony, petit acteur de second ordre, Paula et Lucy devaient gagner tous ensemble Los Angeles. Tony a préféré partir tout seul ! Ça arrive. N'empêche que Paula pleure. Et ses larmes redoublent quand elle apprend que Tony a sous-loué l'appartement ! Lorsque, tranquille comme Baptiste, mais trempé comme une soupe, Elliott Garfield arrive sur les lieux, il trouve l'appartement occupé. Au terme d'une longue explication, un accord de cohabitation est signé. Accord délicat, car Elliott dort nu, joue de la guitare la nuit et pratique du yoga à l'aube. Paula, qui s'est péniblement remise à la danse, essuie quelques échecs en matière d'engagement et se contente de vanter les mérites de voitures japonaises. De son côté, Elliott, venu à New-York répéter « Richard III », se heurte aux directives d'un metteur en scène ayant une conception homosexualisante de Shakespeare. Et la « première » est un fiasco tel que les représentations s'arrêtent net ! Elliott devient portier de « night club » mais ne récolte qu'un oeil au beurre noir. Peu à peu, les relations hostiles de Paula et d'Elliott se sont muées en affection réciproque. En amour vrai. Lucy, qui la première s'est rendue au charme d'Elliott, fait grise mine, sans doute d'avoir trop vu pleurer sa mère par le passé. Et, naturellement, lorsqu'Elliott, engagé par le célèbre cinéaste Oliver Frey, fait ses bagages en quatrième vitesse, Paula se croit à nouveau abandonnée. Mais, dans l'accablement qui suit ce départ précipité, un coup de téléphone d'Elliott rassure femme et fillette : grossièrement résumé, l'appel signifie : « Adieu, je reste. »
© Les fiches du cinéma 2003