Koshikei (1968) Nagisa Ôshima

La Pendaison

Pays de productionJapon
Sortie en France24 septembre 1969
Durée117 mn
DistributeurCarlotta Films (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurNagisa Ôshima
Assistant réalisateurKiyoshi Ogasawara
ScénaristeTsutomu Tamura
ScénaristeMamoru Sasaki
ScénaristeMichinori Fukao
ScénaristeNagisa Ôshima
Société de production Sozosha Films
ProducteurMasayuki Nakajima
ProducteurTakuji Yamaguchi
ProducteurNagisa Ôshima
Distributeur d'origine ATG - Art Theatre Guild (Tokyo)
Directeur de la photographieYasuhiro Yoshioka
Ingénieur du sonHideo Nishizaki
Compositeur de la musique originaleHikaru Hayashi
DécorateurJusho Toda
MonteurSueko Shiraishi
Coordinateur des effets sonoresAkira Suzuki

générique artistique

Kei Satô(l'officier en charge de l'exécution)
Fumio Watanabe(l'officier éducateur)
Yun-do Yun(R)
Mutsuhiro Toura(le médecin)
Hôsei Komatsu(le procureur)
Akiko Koyama(la coréenne)
Toshiro Ishido(le prêtre)
Masao Adachi(l'officier de sécurité)
Masao Matsuda(le témoin officiel de l'exécution)
Nagisa Ôshima(la voix du narrateur)
Takeshi Ueno(un garde)
Shizuo Satô(un garde)
Takao Usui
Daiji Ozeki
Masayuki Hoshi
Akiko Terajima
Keiko Sakurai
Yuki Osaka
Kurumi Suzuki

Bibliographie

Synopsis

En 1958, un Coréen catholique, Jun U Lee, est accusé d'avoir commis deux viols, le dernier sur la personne d'une lycéenne de seize ans, assassinée. Après quatre années de réclusion, Jun U Lee dont le recours en grâce a été rejeté est condamné à la pendaison et exécuté. Partant de ce fait divers authentique, le réalisateur Nagisa Oshiroa imagine que Jun U Lee survit à l'exécution. Vingt minutes après la pendaison son pouls bat encore. Cette survie provisoire va être consacrée à un nouveau procès et le spectateur est personnellement invité à s'associer à cette « mascarade » judiciaire où le grotesque, l'atroce et le tragique s'entremêlent. Les Japonais, d'après un récent sondage, approuvent la peine de mort à 71 %. Mais, prétend l'auteur, s'ils avaient assisté a une exécution, continueraient-ils à l'approuver ? Ni l'Etat, ni une assemblée judiciaire n'ont le droit de tuer légalement. Punir un crime par un crime est une manifestation de barbarie. Le malheureux survivant de cette pendaison manquée reprend lentement conscience de son existence et se prête avec une calme dignité aux fantaisies de ses justiciers, véritables tortionnaires. La venue d'une jeune fille, qu'il assimile à sa soeur, lui apportera quelque douceur dans une situation intolérable, car la mort est de nouveau au terme de cette parodie de justice. Et le condamné meurt cette fois pour que tous ceux qui se sont associés à son drame en ressentent une telle horreur qu'ils fassent campagne contre le maintien de la peine de mort.
© Les fiches du cinéma 2003
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