Synopsis
Les vacances de Pâques sont terminées. Pour Cécile et son petit frère Pierre, c'est le retour en train, à la Chaux-de-Fonds où leur grand-père, Léon Schwarz, celui qui a serré la main de Lénine, les attend à la gare pour les raccompagner chez leurs parents, Félix et Mathilde Schwartz, tous deux naturalistes. Dans cet univers fragile d'oiseaux et d'animaux empaillés, les enfants se sentent mal à l'aise et rejetés par leurs parents, toujours absorbés par leur travail et leurs soucis. Aussi, Cécile et Pierre écoutent-ils avec intérêt les histoires et les souvenirs de leur grand-père, vieux militant communiste, qui rêve toujours du grand soir et s'apprête, pour l'heure, à défiler et à fêter dignement le 1er Mai. Cependant, saisi par un pressentiment, Léon offre, en héritage à Cécile, une pendule d'une grande valeur avant de présenter à ses petits enfants Angelo, immigré clandestin, fils d'un résistant italien, avec lequel il a combattu dans la Résistance. Cécile s'éprend secrètement d'Angelo et connaît sa première déception sentimentale quand, après la mort et l'enterrement de Léon, décédé dans la nuit du 1er Mai, elle retrouve Angelo dans les bras de Maria, la jeune amie de son grand-père... Finalement, fessée par son père pour avoir fugué et vendu la précieuse pendule, afin de donner de l'argent à Angelo, Cécile se réfugie sur le toit de la maison avec Pierre et tous deux se mettent à rire, dans la nuit étoilée, tandis que leur mère les appelle vainement...
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma