Synopsis
En mai 1935, sur une route d'Angleterre bordée de frais cottages, se tuait à motocyclette Thomas Lawrence, simple soldat de la Royal Air Force. A l'issue de ses obsèques, les conversations les plus diverses s'animaient, évoquant cet étrange colonel Lawrence qui, après la conférence du Caire en 1921, avait renoncé aux honneurs et à la gloire, tant il ressentait amèrement l'échec de la cause arabe à laquelle il s'était dévoué corps et âme. Pour l'avoir particulièrement bien connu et apprécié lorsqu'il commandait les troupes britanniques cantonnées au Caire, en 1916, le général Allenby évoque la personnalité du commandant Lawrence, alors sous ses ordres. L'immobilité du front du Proche-Orient irritait Lawrence. Après avoir pris conscience de l'affection et de la fidélité que lui vouaient les Arabes qu'il avait approchés, Lawrence décida de les aider à réaliser leur indépendance. En 1916, Lawrence partit seul pour le désert et rallia à son projet l'émir Fayçal et ses amis. Au cours des deux années qui suivirent, il les entraîna vers la victoire en les guidant personnellement. Travaillant aussi durement que l'Arabe le plus résistant, il se révéla un technicien avisé. Bien que très inférieures en nombre, ses troupes rapides et très mobiles repoussèrent les Turcs hors de l'Arabie par des attaques surprises, prirent Damas, devançant de 48 heures les troupes anglaises. Mais devant les louvoiements et les finasseries du gouvernement anglais, Lawrence, profondement ulcéré, se retira. Il avait posé les jalons de la fondation des nouveaux Etats d'Irak et de Jordanie, du Proche Orient moderne.
© Les fiches du cinéma 2003