Synopsis
Une jeune personne très observatrice et bien entreprenante pour l'époque (nous sommes au début du siècle) découvre qu'une série d'attentats politiques sont l'oeuvre d'une organisation spécialisée : le Bureau de l'Assassinat. C'est pour elle une occasion exceptionnelle de faire carrière dans le journalisme et elle se précipite chez lord Bostwick, directeur d'un quotidien londonien, pour lui proposer un reportage fracassant à partir de cette information. Bostwick est enthousiaste et lui promet 30 000 livres si elle convainc le président de cette Société, Ivan Dragomiroff, d'organiser son propre assassinat. La charmante Sonia Winter prend donc contact avec cet étrange organisme, et offre 20 000 livres à Dragomiroff pour se faire supprimer comme il l'entend. Très sport, celui-ci accepte. Il réunit ses associés européens pour leur exposer cette originale commande de meurtre et c'est le départ d'une course folle car chacun d'eux va chercher à le tuer avant qu'il ne les tue lui-même, ce cas étant prévu par les statuts de la Société. Sonia Winter s'attache aux pas de Dragomiroff pour être présente au moment de l'événement et en câbler le reportage à Bostwick. Mais elle ignore, la chère et intrépide enfant, que Bostwick est le vice-président de cette société d'assassins et qu'il brigue la succession d'Ivan. Celui-ci l'entraîne à Paris, en Suisse, en Allemagne, en Autriche et ce périple déclenche une série d'attentats retournés contre leurs auteurs par l'astucieux Dragomiroff-Frégoli, qui connaît bien la méthode puisqu'il en est l'inventeur. A Venise, elle succombe au charme romantique du flegmatique Ivan qui réussit à se faire passer pour mort. Et c'est en associés qu'ils vont poursuivre Bostwick qui jubile d'être débarrassé de Dragomiroff et rumine de grandioses projets : pour faire le bonheur politique de l'humanité, il fera sauter le bourg autrichien où sont réunis tous les chefs d'Etat européens à l'occasion d'une conférence pour la paix, bien menacée (nous sommes en 1914). Mais Ivan est aussi au rendez-vous ; il se glisse à bord du dirigeable où se trouve la bombe, Bostwick et les survivants de la Société. Après avoir fait exploser l'engin dans une apothéose de flammes, c'est en héros de la paix qu'il descend du ciel : on l'acclame, on le décore, on l'applaudit.
© Les fiches du cinéma 2003