Synopsis
Aux premiers jours de l'occupation, Madame Grenier dirige toujours sa célèbre maison close qui a fait sa réputation et sa notoriété. Le régime a changé, mais pas les hommes : Madame Grenier s'est donc adaptée sans trop de mal au changement d'uniformes ainsi que tout son personnel. Tout irait pour le mieux si un major anglais, Robinson, ne venait troubler la quiétude de l'endroit par des manifestations aussi bruyantes que meurtrières à l'égard de l'occupant. Plusieurs officiers allemands sont ainsi abattus et malgré les efforts et la perspicacité de la Gestapo, le coupable n'est pas inquiété. Voyant tout le parti que l'on peut tirer d'une telle maison, la Résistance contacte Madame Grenier et lui impose une collaboration franche, en échange de quoi elle est faite colonel. L'endroit devient alors aussi peu sûr que le front malgré la visite impromptue du Fùhrer et les nombreuses descentes de la police allemande et de son terrible chef, aussi suspicieux que tenace. Ce n'est que privée de tout son réseau de protections que Madame Grenier consent à quitter Paris avec son personnel pour se réfugier dans un couvent. Là, déguisées en nonnes, les filles parviendront à immobiliser un convoi allemand ainsi qu'un prince japonais, avant de regagner Paris et de sauver la capitale de la destruction grâce à une périlleuse opération de commando qui vaudra à chacune d'entre elles, et à Madame Grenier en particulier, d'être décorées à la Libération.
© Les fiches du cinéma 2003