Synopsis
Fortunella, marchande d'occasions au « marché aux puces » de Rome, vit avec Peppino qui l'exploite : elle est sa domestique, sa maîtresse et, dans les affaires, son associée responsable, faisant pour lui de la prison si besoin est. Elle se querelle fréquemment avec cette espèce de fantoche, mais sa souplesse d'esprit la sauve du désespoir ; elle est persuadée qu'elle est la fille naturelle du prince Guidobaldi, chez qui sa mère a été employée ; demeurant en face du palais Guidobaldi, elle regarde à la jumelle un portrait d'aïeule avec qui elle se trouve une certaine ressemblance. Au sortir d'un séjour en prison, elle trouve auprès de Peppino, une opulente « cousine » ; elle joue à cette dernière une série de mauvais tours qui la chassent de chez Peppino. Cependant, Fortunella a lié connaissance et amitié avec un intellectuel bohème, beau parleur mais ivrogne qui se donne pour « professeur » et captive la jeune femme en lui parlant des Guidobaldi. Ayant décidé de quitter Peppino, Fortunella vient avec le professeur habiter une maison délabrée. Ils y retrouvent des comédiens ambulants auxquels ils se lient ; mais le spectacle est un échec et Fortunella retourne auprès de Peppino. On lui apprend un jour que le professeur est mourant à l'hôpital ; au chevet du moribond, elle retrouve le prince Guidobaldi, car c'est un cousin du professeur, noble dévoyé ; le prince emmène Fortunella chez lui et lui apprend que son parent lui a légué la maison délabrée, seul bien qui lui restait. Mais lorsque la jeune femme lui suggère qu'elle est peut-être sa fille, il trouve des arguments péremptoires qui anéantissent toutes ses illusions. Peppino étant enfin lui-même en prison, elle va retrouver les comédiens dans sa maison et se consolera en jouant à la scène les rôles de princesse.
© Les fiches du cinéma 2003