Synopsis
1er mai 1959, 3 heures du matin : dans une salle d'attente romaine, la police interpelle Renato, ivre. De retour chez lui, à Naples, il écarte les affectueux reproches de son frère, Luigi, haut magistrat, et d'Emilia, sa belle-soeur, dont il put être amoureux jadis. 2 mai, 3, 4, 5, 6, 7 mai. Renato "plonge". Il erre, boit de plus en plus. Il ne croit plus à son travail, lui, mathématicien génial vénéré par ses étudiants, même s'il aide l'un de ses disciples à obtenir une chaire, même si son assistant, Don Simplicio, l'épaule avec dévouement. Les visites à ses ex-camarades du Parti Communiste, à sa vieille tante, nièce de Bakounine, ne règlent rien ; Renato se sent de plus en plus étranger à ce qui l'entoure. La venue d'Anna, son ex-épouse, sera peut-être le catalyseur de sa fin. Elle lui demande de "la reprendre" : "regarde-moi !" répond-il. Elle ne veut pas garder l'enfant qu'elle attend d'Antonio, bureaucrate du PCI et étemel rival de Renato : il ne peut l'en dissuader. Il décrit son suicide à venir au cours d'un repas amical ; personne ne trouve cela drôle, personne ne le croit. Le 8 mai, Lena, la bonne, le trouve mort. Don Simplicio obtient de l'Eglise qu'il puisse reposer dans la sépulture familiale. Au cimetière, il pleut, puis les discours, eux-aussi, pleuvent.
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