Synopsis
A Rome, vers 1980, une nuit, un coup de téléphone de sa mère apprend à Salvatore Di Vitta, cinéaste d'une quarantaine d'années, qu'« Alfredo est mort ». Salvatore se souvient alors de son enfance dans le village de Giancaldo en Sicile. On l'appelait alors Toto et, lorsqu'il ne servait pas la messe pour le curé, au grand dam de sa mère qui l'élevait seule depuis la disparition de son père sur le front russe, il se précipitait au cinéma Paradiso, salle paroissiale dont l'imposante façade trône sur la place du village. C'est la grande époque du cinéma populaire, fréquenté par des personnages hauts en couleur. Régulièrement, le curé visionne les films avant projection pour en faire couper les plans « osés ». Ce qui intéresse Toto, c'est Alfredo, le projectionniste bourru qui accepte peu à peu de lui enseigner le métier. Lorsqu'un incendie ravage la cabine de projection, Toto sauve la vie d'Alfredo, qui perd malheureusement la vue. Toto devient alors projectionniste, soutenu par les conseils de son vieil ami jusqu'à ce que celui-ci se retire. Après une déception amoureuse, Salvatore part pour Rome et entame une carrière de cinéaste. De retour au village pour les obsèques d'Alfredo, il assiste à la destruction du cinéma Paradiso et visionne une bobine léguée par le projectionniste : un montage des plans censurés sur ordre du curé.
© Les fiches du cinéma 2001
