Synopsis
On ne l'aime pas beaucoup Willie. Il faut dire que ses méthodes sont un peu particulières. Trop individualistes d'abord. Expéditives aussi. Et les copains de la brigade trouvent que le boulot en prend un coup. Cette affaire, Willie a voulu la terminer seul. Il a surpris les deux "Marseillais" à leur hôtel. En pleine détente. Mais la came était là. La fille aussi. Il a saisi les quatre. Confié les passeurs à ses collègues furieux d'avoir été prévenus trop tard. Grincheux parce que le résultat n'est pas fameux: les gros bonnets courent toujours. Mais Willie a des idées plein la tête. La première c'est Jo, cette fille paumée qu'il a déjà bien bousculée. Agressive, hagarde; pas nette. La preuve: aussitôt relâchée, elle va se faire récupérer par deux types friqués dans leur grosse voiture. Les frères Charkis, deux "Libanais" à suivre, lui dit Roger, son seul ami. Willie suit. Jo, cette nuit, est entre les mains de Darmines, quelqu'un qui brasse gros. Et louche. Louches aussi sont ses rapports avec la fille. Willie, pour l'avoir vu, s'est fait d'ailleurs bien amocher. Mais il persiste bien que mis à pied. Renvoie l'ascenseur. Et Charki Michel se fait piéger. Willie prend Jo et la perd: pendant la nuit, elle a téléphoné. Il la retrouve en train de se faire tabasser par "son" Michel qui, à Darmines, veut l'envoyer. Cette fois, elle se laisse emmener. C'est les hôtels, une boîte, car Jo a besoin de danser. Pris en chasse, ils chassent aussi. Darmines, coincé, lui a tout avoué. Willie trouve les armes dans l'entrepôt. C'est l'hallali qu'il va sonner. Des idées plein la tête, Willie, des vilains souvenirs. Des cris, des coups, du sang, sa mère tombée un pistolet qu'il prend, pour tuer. Et c'est la course avec au bout le bon Roger. Cette nuit c'est le bazooka qu'il fait cracher. Une dernière course avec au bout les bras de Roger, qui, pour le sauver, vient de le donner.
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