Synopsis
La police ayant appris par un coup de téléphone qu'une femme d'un certain âge a été étranglée et violée dans un quartier populaire de Boston, plusieurs inspecteurs se rendent sur les lieux du crime. D'autres meurtres par strangulation et commis chaque fois sur des femmes âgées ont lieu à Boston : la corde est toujours nouée par le même genre de noeud, assez complexe. La télévision recommande aux femmes seules de ne laisser quiconque entrer chez elles sans s'être préalablement assurées de qui il s'agit. De nombreux suspects sont arrêtés parmi les maniaques sexuels notoires de la région. Enfin, un bureau social est constitué, sous la direction de Bottomly, l'assistant de l'attorney général du Massachusetts. Le bureau suit toutes les pistes, recueille tous les indices. On écoute même attentivement un spécialiste de la télépathie qui, momentanément, guide la police sur une fausse piste. Un certain De Salvo se trouve chez lui, très paisiblement installé à regarder, en même temps que ses enfants, la télévision. C'est le triste jour des funérailles du Président Kennedy. De Salvo, réparateur en chaudière, dit à sa femme qu'il a encore un travail à finir. Il prend sa voiture et se rend à l'autre bout de la ville. Là, il pénètre dans l'appartement d'une fille assez jeune qu'il attaque sauvagement. Suivent encore d'autres forfaits de même nature. Sa dernière victime, Diane Cluny, lui échappera miraculeusement après l'avoir mordu au poignet Soignée à l'hôpital mais amnésique, elle ne pourra guère aider les policiers. Pénétrant plus tard dans un autre appartement, De Salvo est surpris par le mari de sa victime qui fait aussitôt appel à la police. Poursuivi, arrêté, De Salvo est bientôt conduit, à cause de son comportement bizarre, à la section psychiatrique de l'hôpital de Boston. Là, Bottomly est mis sur la piste du coupable à cause de la morsure de De Salvo. De longs interrogatoires s'ensuivent. Selon les psychiatres, De Salvo représente un cas limite de schizophrénie : il y a deux personnalités en lui qui s'ignorent complètement. D'une part le père de famille paisible, d'autre part l'assassin sadique. Si Bottomly arrive à faire admettre à De Salvo sa double nature, celui-ci deviendra sûrement fou. Inlassablement l'inspecteur, faisant face à ses responsabilités, interroge le malade. Il n'a maintenant presque plus de doutes : De Salvo est le coupable. Toutefois, étant resté interné, celui-ci n'a jamais subi ni procès ni aucune peine ou châtiment. L'affaire en est là.
© Les fiches du cinéma 2003