Synopsis
11 novembre 1918. Le Cessez le feu vientde sonner. Les membres de l'Escadrille des Rapaces, capitaine Cartier en tête, fêtent l'événement. La plus franche camaraderie règne entre eux tous ; la vie civile peut les reprendre. Ils resteront toujours unis. Démobilisé, chacun rentre chez soi plein d'espoir, persuadé que l'avenir est aux anciens combattants. Cartier retrouve son amie Françoise, mais non pas sa situation d'avant guerre ; sa place a été prise pendant les hostilités. Il pourrait entrer chez un brasseur d'affaires ; la malhonnêteté de celui-ci le révolte. Il trouve enfin un emploi dans un journal, mais sa droiture, son amour de la vérité le poussent à écrire un article qui fait rompre un contrat de publicité. Il est renvoyé. Les difficultés d'argent s'accentuent. Françoise, lasse de cette vie, accepte la proposition du riche Clarac, l'ancien lieutenant de Cartier et l'épouse. Cartier devient représentant d'une compagnie d'assurances ; il espère que Baron, le constructeur d'avions, un de ses subordonnés de l'escadrille qu'il obligea souvent, lui donnera sa clientèle. Mais Baron n'a pas le temps d'écouter son ex-capitaine. Seuls deux anciens pilotes, de condition modeste, témoignent encore affection et reconnaissance à Cartier et s'efforcent de l'aider. Un soir, un banquet réunit les membres de l'ancienne escadrille. L'attitude de Cartier, si bon toujours, si droit, si noble dans son infortune, émeut ceux-là mêmes qui ont été ingrats envers lui. Ils cherchent ensemble le moyen de le secourir sans le vexer. Ils lui offrent de piloter l'avion que vient de construire Baron en vue d'un raid Paris-New-York et retour, mais lui laissent croire que cet appareil a été construit par eux tous à son intention. Ce n'est donc pas l'avion de Baron que Cartier conduit au triomphe, mais celui de l'Escadrille des Rapaces.
© Les fiches du cinéma 2001