R.A.S. (1972) Yves Boisset

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France09 août 1973
Procédé image35 mm - Couleur
Durée110 mn
DistributeurTamasa Distribution (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurYves Boisset
Assistant réalisateurClaude Othnin-Girard
Assistant réalisateurBrahim Babaipour le tournage en Tunisie
Assistant réalisateurLaurent Heynemann
ScénaristeClaude Veillot
ScénaristeYves Boisset
Auteur de l'oeuvre originaleRoland Perrotd'après l'ouvrage "R.A.S."
DialoguisteClaude Veillot
Société de production Transinter Films (Paris)
Société de production Sancrosiap (Roma)
ProducteurYvon Guézel
Producteur déléguéTarak Ben Ammar
Directeur de productionDaniel Riché
Directeur de productionHassen Daldoulpour le tournage en Tunisie
Distributeur d'origine C.F.D.C. - Compagnie Française de Distribution Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographieJacques Loiseleux
Ingénieur du sonBernard Aubouy
Compositeur de la musique originaleFrançois de Roubaix
Auteur des chansons originalesLeny Escudero"Quand tu seras grand"
Compositeur des chansons originalesLeny Escudero"Quand tu seras grand"
Interprète des chansons originalesLeny Escudero"Quand tu seras grand"
DécorateurJacques d' Ovidio
CostumierPierre Nourry
MonteurAlbert Jurgenson
ScriptClaudine Taulère
RégisseurPatrick Desmarestz
RégisseurAli Cherifpour le tournage en Tunisie

générique artistique

Jacques Spiesser(March)
Jacques Weber(Charpentier)
Jean-François Balmer(Dax)
Philippe Leroy(Lecoq)
Jean-Pierre Castaldi(le sergent Carbone)
Pierre-Yves Bachelot
Jean-Louis Beaulieu
Thierry Berche
Roland Blanche
Claude Brosset
Jacques Chailleux
Jacques David
Abdel Djellouli
Albert Dray
Michel Duchezeau
Jean-Louis Fortuit
Jean-Paul Franky
Gilles Gwizdek
Hervé Jacquot
Gérard Lemaire
Rabah Loucif
Ahmed Mazouz
Pippo Merisi
Bernard Moro
Jean-Marie Ory
Michel Peyrelon
Michel Pilorgé
Jean-Paul Poirier
Henri Poirier
Jacques Quéré
Jean-Marc Recchia
Michel Rocher
André Rouyer
Michel Sarikoff
Georges Staquet
Gérard Tardy
Michel Tesson
Christian Vaudescal
Jacques Villeret

Bibliographie

Synopsis

1956. Le contingent ne suffit plus pour assurer le quadrillage de l'Algérie. Des rappelés s'apprêtent à partir pour le front des opérations. Dans la gare de Dreux une manifestation est organisée pour empêcher leur départ. Ils y participent activement malgré l'intervention des gendarmes mobiles, mais ne peuvent empêcher le départ du train. En Algérie, les réfractaires dont le caporal Rémy March, les soldats Alain Charpentier et Raymond Dax sont envoyés au camp d'Aïn Sour, commandé par le lieutenant Keller. Brimades et vexations font que les trois garçons deviennent des amis bien que leur conception politique soit opposée: l'un est membre du Parti Communiste, l'autre Anarchiste, le troisième ne sait pas très bien. Première opération de la compagnie: ratissage et destruction totale d'un village. C'en est trop pour certains. Un déserteur est achevé sur l'ordre de l'adjudant-chef; devant un tel cynisme, Dax se révolte et, saisissant une mitraillette, abat le sous-officier de plusieurs rafales avant de se suicider. "Que doit-on inscrire sur le cahier de service? R.A.S." dit le lieutenant Keller sarcastique, "Mort au Champ d'Honneur"! L'Unité est dissoute et doit se rendre dans un "dépôt" du Sahara. Conduits par Charpentier, les réfractaires se livrent à un pillage en règle des réserves. Le laisser-aller gagne. Un matin, les parachutistes, dirigés par le commandant Lecoq, investissent le camp. Cheveux ras, uniformes neufs, nourriture abondante, camp impeccable, B.M.C. pour la distraction, tous apprennent maintenant à devenir "de bons Commandos". Embarqués sur un train, par petits groupes les paras sont envoyés en mission de reconnaissance. Au cours d'un accrochage, March est blessé. Un Détachement Opérationnel de Protection arrive pour l'interrogatoire "poussé" d'un prisonnier. March assiste impuissant à une séance de torture. Bouleversé, proche de la désertion, il tente de convaincre son ami Charpentier, partisan, lui, de la lutte collective. Charpentier est abattu dans une Mechta "pacifiée". De douleur, March vise et tue un fellagha. Félicité par ses camarades, il se détourne et s'éloigne, comprenant, alors, qu'il ne peut rien éviter, rien changer. Il est déserteur...
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