Synopsis
En 1811 naît le fils tant attendu de Napoléon Ier. Ses premières années se passent aux Tuileries mais le déclin de l'Empire sépare le père et le fils, et lorsque l'Aigle part pour la campagne de France, il ignore qu'il ne reverra plus l'Aiglon. Recueilli et élevé par son grand-père, le bon Empereur François, il est élevé en prince autrichien, tandis que sa mère, la faible et égoïste Marie-Louise, règne sur le duché de Parme en compagnie du général Neipperg dont elle fait son amant puis, après la mort de Napoléon, son mari. En dépit de la surveillance et du silence de son précepteur, Dietrichstein, l'enfant n'oublie pas son père : cependant l'affection de son grand-père le fait duc de Reichstadt. Devenu adolescent, il prend part aux cérémonies de la Cour, danse avec sa jeune tante l'archiduchesse Sophie, et reçoit le commandement d'un régiment. Mis en rapport avec une danseuse, Thérèse Pèche, celle-ci sera pour lui un amour fidèle. La révélation des relations amoureuses entre sa mère et Neipperg avant leur mariage, lui porte un choc et le confirme dans la vénération du souvenir de Napoléon. Metternich, le chancelier, affecte de ne le considérer que comme un esprit superficiel et sans autre avenir que celui qu'il lui fera : il est un pion sur l'échiquier international. La visite clandestine du général de Montholon lui apprend que la France l'attend. Sa cousine Camareta, fille d'Elisa Bonaparte, monte le scénario de son départ. Mais Metternich, au courant de tout, annihile les projets. Voulant profiter des troubles que les libéraux créent dans le duché de Marie-Louise pour sortir d'Autriche et se conduire en souverain, il commande le départ à son régiment. Celui-ci, prévenu par le chancelier, refuse d'obéir. Dès lors, la santé de l'Aiglon va en déclinant ; son courage est brisé. Son médecin le soigne pour le foie, et Metternich ne veut pas entendre parler d'autre traitement. Et c'est selon le cérémonial des archiducs d'Autriche qu'il expire en 1832.
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