Synopsis
Reçu à sa licence de sciences, Bob revoit le drame qui l'a endeuillé peu auparavant. Fils de famille bourgeoise, il rencontre par hasard Alain, qui a lâché la préparation de Normale et vit d'expédients ; ce dernier vient de « faucher », pour le geste, un disque. Une espèce de sympathie naît entre eux et Alain présente Bob à la bande qui hante le café « Bonaparte ». Bob est adopté et emmené en « surboom » (soirée dansante) chez Clo, une flile de diplomate qui cherche à oublier dans la nymphomanie ses problèmes personnels et ceux de son milieu. Bob y couche avec Clo qui le présente ensuite à Mie, son amie, fille d'une commerçante dont elle vit séparée ainsi que de son frère aîné, mécanicien que le travail préserve. Bob et Mie se revoient et un violent et authentique amour les réunit. Mais les habitudes et les règles du milieu leur interdisent de se l'avouer vraiment. Un hasard les met sur la piste d'un chantage entrepris par un de leurs copains en fuite ; l'opération rapporte à Mie de quoi acheter une « Jaguar » dont elle rêve, payer son loyer et acheter de l'essence. Pour éviter à la jeune fille le danger de toucher les fonds, Bob y va seul ; mais, pendant ce temps, Mie couche avec Alain, bien qu'elle soit « toquée » de Bob. Celui-ci surprend Mie dans le lit d'Alain et l'abandonne. Une autre « surboom » dans le château de Clo réunira pourtant encore les amoureux. On y joue au « jeu de la vérité » qui consiste à extérioriser crûment ses sentiments intimes. Sous l'oeil d'Alain interrogée sur Bob, Mie ment pour cacher son amour, et à son tour Bob ment puis, par bluff, annonce ses fiançailles avec Clo à qui il vient de refuser de l'épouser. Mie ne peut en supporter davantage. Elle saute dans sa « Jag » et file à tombeau ouvert droit devant elle ; Bob la poursuit en Dauphine. II va la rattraper lorsque les phares d'un camion aveuglent la Jaguar qui percute dedans. Mie mourra à l'hôpital. Bob, brisé, ne trichera plus. Mais déjà à côté de lui, d'autres adolescents prennent rendez-vous pour une surboom.
© Les fiches du cinéma 2001