Synopsis
Une petite ville bretonne, bien tranquille. A ce qu'il semble du moins, car un mystérieux étrangleur de femmes, qui rend compte de ses actions au journal local, terrorise les habitants, laissant la police perplexe. Quelle aubaine pour les vieux habitués du café qui se réunissent tous les après-midi pour jouer aux cartes: le médecin et le commissaire entre autres; le journaliste de l'"Echo de l'Atlantique" et le chapelier Léon Labbé. Sans compter Kachoudas son voisin, le tailleur, qui le suit comme son ombre, mais reste à l'écart. Un jour Kachoudas trouve dans le pli du pantalon de Labbé un fin morceau de papier journal comme ceux qu'utilise le criminel pour écrire ses lettres. Ce soir-là, Kachoudas épie le chapelier un peu plus que d'habitude. Et, dans une ruelle obscure... il est témoin d'un meurtre. Il veut aller au commissariat, mais Labbé l'en dissuade. Et puis Kachoudas, le déraciné, n'aspire qu'à une seule chose: la tranquillité. De plus, Monsieur Labbé est un si bon mari! Il s'occupe avec tant de dévouement de sa femme paralysée que Kachoudas aperçoit de sa fenêtre. Cette femme qui n'est... qu'un mannequin. Et oui, car Labbé l'a étranglée un jour où elle lui faisait une scène un peu plus exaspérante que d'habitude. Premier meurtre qui explique les autres: toutes les victimes sont des amies de la défunte. Elles devaient venir la voir, comme chaque année, pour son anniversaire. C'est ce que Labbé avoue à Kachoudas moribond. La dernière sur la liste est morte naturellement. Le chapelier n'aura pas à intervenir. Sa mission s'achève. Il ne tuera plus. Mais le pourra-t-il? Car il y a Louise, la grosse Louise, sa bonne, qui le dégoûte. Il ne faut pas. Il ne doit pas. Et pourtant, Louise disparaît. Louise... et Berthe, celle qui loue ses services à ces messieurs. Léon la supplie de le recevoir un soir. Il insiste. Elle accepte. Et au matin... on le découvre ronflant à côté de Berthe, étranglée.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma