Juste avant la nuit (1970) Claude Chabrol

Pays de productionFrance
Sortie en France31 mars 1971
Procédé image35 mm - Couleur
Durée100 mn
DistributeurArtédis (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurClaude Chabrol
Assistant réalisateurPatrick Saglio
Auteur de l'oeuvre originaleEdward Atiyahd'après le roman "The Thin line"
DialoguisteClaude Chabrol
Société de production Cinegai (Roma)
Société de production Columbia Pictures
Société de production Les Films de La Boétie
ProducteurAndré Génovès
Directeur de productionIrénée Leriche
Distributeur d'origine Columbia Pictures
Directeur de la photographieJean Rabier
Ingénieur du sonGuy Chichignoud
Compositeur de la musique originalePierre Jansen
DécorateurGuy Littaye
MonteurJacques Gaillard
ScriptAurore Paquiss

générique artistique

Michel Bouquet(Charles)
Stéphane Audran(Hélène)
François Périer(François)
Célia(Jacqueline)
Jean Carmet(Jeannot)
Jean-Marie Arnoux(un agent)
Henri Attal(Cavanna)
Anna Douking(Laura)
Marcel Gassouk(le barman)
Pascal Gillot(Auguste Masson)
Daniel Lecourtois(Dorfmann)
Sylvie Lenoir
Roger Lumont(Commissaire Delfeil)
Dominique Marcas(Mme Ortiz)
Clelia Matania(Mme Masson)
Marina Ninchi(Gina)
Brigitte Perin(Joséphine)
Gilbert Servien(un policier)
Paul Temps(Berdin)
Dominique Zardi(Prince)

Bibliographie

Synopsis

Charles Masson, directeur d'une agence de Publicité, vient d'assassiner Laura sa maîtresse. Elle était la femme de son meilleur ami, François Latour. Très inquiet, Charles boit whisky sur whisky, lorsque François rentre fortuitement dans le même bar. Les deux amis rejoignent Versailles ; là, ils s'arrêtent au bar « Jeannot », où François apprend que sa femme Laura a eu un accident. Charles regagne son pavillon, où il retrouve une famille heureuse et détendue. Il annonce à sa femme, Hélène, l'accident de Laura, et, mal à l'aise, attend l'appel téléphonique de François. Pendant ce temps, celui-ci interrogé par la police, apprenait que Laura le trompait, dans un appartement prêtée par une amie. Tandis que, Hélène atterrée prend connaissance des détails de « l'accident» par le journal du matin, Charles rend visite a François. Celui-ci n'a pas jugé nécessaire de signaler leur rencontre à la police. En sortant, Charles croise la police. Le jour de l'enterrement, une femme regarde curieusement Charles. Elle s'appelle Gîna et est la propriétaire de l'appartement où se sont déroulés les tragiques événements. Elle fait part à François de ses doutes vis-à-vis de Charles qu'elle a aperçu avec Laura. François, ne pouvant croire à la culpabilité de son ami, la persuade qu'elle fait erreur. Charles, cependant, ne peut plus supporter sa solitude morale. Il avoue sa liaison à sa femme qui ne le condamne pas. Les fêtes de Noël passent, joyeusement semble-t-il, sauf pour Charles dont les remords troublent les nuits, et le poussent même à assumer la responsabilité d'une malhonnêteté commise à son bureau. Personne ne le soupçonne ; la police n'a aucun élément pouvant contribuer à son arrestation. Mais Charles n'en peut plus « Je ne peux pas supporter de ne pas être jugé » déclare-t-il après avoir tout avoué à sa femme. Celle-ci, voulant sauvé son foyer, tente de persuader son mari qu'il s'agit d'un accident. Charles n'est pas pour autant apaisé. II veut se dénoncer. En raccompagnant François, il lui avoue tout, brusquement. Celui-ci ne le condamne pas : « On n'est pas coupable de ce qui se passe dans un cauchemar » lui dit-il, et ne savait-il pas que sa femme était déséquilibrée ? " Cette étonnante compréhension qui entoure Charles ne le soulage guère. Son état s'aggrave. Il semble se complaire dans une recherche constante d'une punition. Sa femme a conscience de tout cela. Or, si elle veut aider son mari, elle souhaite protéger aussi ses enfants. La solution qu'elle trouve à ce drame est-elle la bonne ?
© Les fiches du cinéma 2001
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