Synopsis
Le 1er novembre 1954 éclate, en Algérie, une insurrection dont nul ne se doute encore qu'elle va précipiter la France dans des années de troubles et de combats, de désolation et de sang. La naissance du F.L.N, l'insurrection de Philipeville du 20 août 1955, les sanglantes répressions, les arrivées successives de Soustelle, puis de Salan, Massu, la crise de Suez et ses conséquences, la bataille d'Alger de 1957, le fameux 13 mai 1958, qui amène, à Paris, l'investiture du Général de Gaulle, son célèbre « Je vous ai compris » d'Alger, son non moins célèbre « Vive l'Algérie Française » de Mostaganem, la création du G.P.R.A. (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) présidé par Ferhat Abbas, l'annonce par de Gaulle du droit des Algériens à l'autodétermination, la colère des « pieds-noirs », le putsch de 1961, la formation de l'O.A.S., le cessez-le-feu de mars 1962, les tristes fusillades de la rue d'Isly, l'autodétermination, l'indépendance de 1962, le départ des « pieds-noirs » vers la Métropole. Durant 7 ans et 8 mois, on s'est battu et on est mort pour empêcher ou conquérir l'inéluctable. Dix ans après les accords d'Évian, les plaies cicatrisées sinon disparues, Philippe Monnier et Yves Courrière ont monté « La guerre d'Algérie ».
© Les fiches du cinéma 2001