Credo ou La Tragédie de Lourdes (1923) Julien Duvivier

Pays de productionFrance
Sortie en France01 août 1924
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Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
ScénaristeJulien Duvivier
Auteur de l'oeuvre originaleGeorges d' Esparbès
Société de production Les Films Julien Duvivier
Société de production Isis-Film (Paris)
Directeur de la photographiePaul Thomas
DécorateurGaston David

générique artistique

Henry Krauss(Vincent Leverrier)
Gaston Jacquet(Jean-Elie)
Rolla Norman(Jacques Barrois)
Angèle Decori(Madame Barrois)
Georges Deneubourg(Barrois)
Desdemona Mazza(Suzanne Leverrier)
Jean Lorette(Michel Leverrier)
Henri Myrial(Le Christ)
Armand Dutertre
Denise Legeay
Georges Térof
Pierrette Lugand
Marcel Chabrier
M. Memo

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Michel Leverrier, fils du célèbre chirurgien et philosophe Vincent Leverrier, mène une vie dissolue. Vincent Leverrier s'inquiète de l'état de santé de son fils, en même temps qu'il le méprise. Leverrier balance en effet entre ses principes d'éducation libérale et le besoin de " reprendre en main " son fils. Il songe à sa merveilleuse fille, Suzanne, et, à travers elle, à sa femme, morte un an plus tôt. Leverrier professe un matérialisme sans faille qui l'a rendu célèbre dans le monde entier, et dont témoigne son dernier livre, La Science devant la religion. Hélène, sa femme, est morte d'un mal mystérieux qu'il n'a pas pu guérir, mais dont il cherche depuis lors la cause, craignant que sa fille n'en soit elle aussi la victime. Suzanne est amoureuse de Jacques Barrois, dont le père est un célèbre musicien. Mais la famille Barrois est très religieuse, et n'apprécie pas les idées de Leverrier. Pendant ce temps, au cours d'une cérémonie secrète où l'on célèbre les idées de Leverrier, on intronise un nouveau membre, Jean-Élie. Barrois est un organiste réputé, spécialisé dans les compositions sacrées. C'est l'ami de Leverrier, malgré leurs profondes divergences d'idées. Les Barrois viennent dîner chez Leverrier. Michel quitte le repas en plein milieu. Son père lui en fait le reproche. Michel annonce qu'il ne reviendra pas. Barrois montre à Leverrier le résultat de ses principes d'éducation. Jean-Élie réussit à rencontrer Leverrier. Plus tard, Jean-Élie est devenu célèbre. On organise une réception chez Leverrier pour fêter son succès. Il fait une brillante causerie sur les bienfaits de l'athéisme. Jacques Barrois le prend violemment à partie. Suzanne fait une scène à Jacques sur son inconduite. Celui-ci comprend que Jean-Élie et ses idées ont beaucoup d'ascendant sur la jeune femme. Leverrier est inquiet de la nature exacte des relations de Jean-Élie avec sa fille. Un concert chez les Barrois. Leverrier est préoccupé. Les Barrois et Leverrier fixent la date du mariage de leurs enfants, même si Leverrier annonce qu'il n'ira pas à la cérémonie religieuse. Mais Suzanne suit Jean-Élie dans des cérémonies secrètes. En prévision de son mariage, Leverrier demande à sa fille de cesser de le voir. Elle refuse, ils se fâchent, elle s'en va. Leverrier, accablé par la solitude, reçoit la visite d'un usurier qui a prêté de l'argent à son fils. Il paie ses dettes de jeu. Suzanne, qui s'est évanouie dans la rue, est ramenée chez son père. Elle part se reposer à Pau, en compagnie de Mme Barrois. Michel Leverrier, en randonnée autour de Pau, mène joyeuse vie dans les auberges. Suzanne retrouve par hasard son frère. Après sa rencontre avec sa soeur malade, celui-ci ne semble plus aussi enclin à la fête, et il commence à s'occuper d'elle. Appelé par un télégramme de son fils, Leverrier arrive à Pau, où il tombe dans les bras de Michel. Mais celui-ci lui apprend que Suzanne semble atteinte du même mal mystérieux que sa mère. Leverrier consulte les meilleurs spécialistes, mais ceux-ci se déclarent impuissants. Dans cette terrible épreuve, il trouve aide et réconfort auprès des Barrois. Jacques propose à Leverrier d'emmener Suzanne à Lourdes, en espérant un miracle pour elle. Affaibli, vaincu, Leverrier accepte. Il décide de se rendre à son tour à Lourdes. Jean-Élie apprend la nouvelle. Arrivé à Lourdes, pour éviter de retrouver sa fille et les Barrois, Leverrier monte sur les hauteurs, faisant sans le vouloir le chemin de croix. Jean-Élie le retrouve au " Golgotha ". Par calcul, il essaie de ramener Leverrier dans le " droit chemin " de l'athéisme. Mais il échoue, et promet de clamer à la face du monde la duplicité et le renoncement de Leverrier. Leverrier se rend au bureau des Constatations médicales. On lui montre un cas de " guérison miraculeuse ". La procession se déroule, et Jean-Elie, présent, ne peut rien empêcher. Le miracle a lieu : Suzanne est guérie par la croix. Leverrier se convertit.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur
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