Synopsis
Un matin de septembre 1843. Un homme se dirige vers la chartreuse du Grand-Saint-Bernard. 1858, à Alençon. Une toute jeune fille et sa mère se présentent au Carmel. Deux histoires semblables, à quinze ans de distance. Louis Martin, horloger à Alençon, veut entrer au monastère. Zélie Guérin, elle, veut entrer au Carmel. A l'un qui ne connaît pas le latin comme à l'autre qu'on trouve trop jeune, on refuse leur entrée. Par hasard, Zélie rencontre Louis Martin à Alençon. Ils se marient. 1877. Ils ont eu cinq filles. On fête les quatre ans de Thérèse, la dernière. La famille est très pieuse. Pauline, l'une des soeurs, songe à entrer au Carmel, et Thérèse, malgré son jeune âge, veut aussi se vouer à Dieu. Le temps passe Zélie meurt. M. Martin vient habiter à Lisieux, aux " Buissonnets " pour se rapprocher du Carmel où finit par entrer sa fille Pauline. La famille lui rend visite. 1887. Thérèse a 14 ans, sa soeur Marie est entrée elle aussi au Carmel. Elle annonce à son père qu'elle veut suivre l'exemple de ses soeurs. Quoique accablé, il accepte de l'y aider. Ils rencontrent le supérieur du Carmel, qui refuse l'entrée de Thérèse qu'il trouve trop jeune. Néanmoins, il les adresse à l'évêque de Bayeux, monseigneur Hugonin. M. Martin indique à celui-ci que Thérèse est prête à rencontrer le pape pour obtenir l'autorisation. L'évêque promet d'intercéder. Thérèse et son père assistent à l'audience papale, mais il est interdit de parler au Saint-Père. Néanmoins, Thérèse se jette à ses pieds et lui demande l'autorisation d'entrer au Carmel. Le Pape s'en remet " aux supérieurs ". Elle insiste. " Vous entrerez si le bon Dieu veut. " Enfin, elle peut entrer au Carmel. S'ensuivent neuf années de vie austère occupées par les travaux domestiques dans un " confort " plus que spartiate. La veille de sa profession de foi, Thérèse se recueille dans la chapelle. Satan lui apparaît pour la tenter, elle finit par s'évanouir. 10 janvier 1889. Thérèse prend le voile. Sa famille l'accompagne pour ses adieux à la vie terrestre. Thérèse devient maîtresse des novices, qu'elle console et conforte quand elles doutent. Elle peint et commence à écrire son autobiographie. Mais elle souffre du froid et commence à tousser, atteinte de tuberculose. Après un séjour à l'infirmerie, elle ne quitte plus sa chambre où une nouvelle fois Satan vient se moquer d'elle. Aux Soeurs qui l'entourent, Thérèse demande une croix qu'elle caresse convulsivement en la recouvrant de roses. 30 septembre 1897. À l'agonie, Thérèse contemple une image pieuse de la Vierge et de l'Enfant. Elle meurt, et, dès sa mort, une rumeur sur sa sainteté se répand dans les rues de la ville. Un rapport du consistoire secret de Pie XI, le 30 mars 1925, recommande sa béatification.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur