Thérèse Desqueyroux (1962) Georges Franju

Pays de productionFrance
Sortie en France21 septembre 1962
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Générique technique

RéalisateurGeorges Franju
ScénaristeClaude Mauriac
ScénaristeGeorges Franju
Auteur de l'oeuvre originaleFrançois Mauriac
AdaptateurClaude Mauriac
AdaptateurGeorges Franju
DialoguisteFrançois Mauriac
Société de production Filmel (Paris)
Directeur de productionRobert Vignon
Directeur de la photographieChristian Matras
Ingénieur du sonJean Labussière
Compositeur de la musique originaleMaurice Jarre
DécorateurJacques Chalvet
MonteurGilbert Natot
Photographe de plateauRaymond Voinquel

générique artistique

Emmanuelle Riva(Thérèse)
Philippe Noiret(Bernard Desqueyroux)
Edith Scob(Anne de Latrave)
Renée Devillers(Mme de Latrave)
Hélène Dieudonné(Tante Clara)
Jeanne Pérez(Balionte)
Sami Frey(Jean Azevedo)
Jacques Monod(Duros)
Lucien Nat(M. Larroque)
Richard Saint-Bris(M. de Latrave)
Kléber Harpain
Jean-Jacques Rémy
Harry Vardier

Bibliographie

Synopsis

Bénéficiaire d'un non-lieu, Thérèse Desqueyroux, prévenue de meurtre sur la personne de son mari Bernard, revient en voiture à Argelouse, sa propriété ; elle cherche comment aborder Bernard et lui expliquer son geste, car elle a réellement tenté de l'empoisonner et il le sait, (mais il a préféré faire un faux témoignage pour l'honneur de son nom). Elle revoit son adolescence heureuse en compagnie d'Anne de Latrave pour qui elle éprouve un sentiment passionné et pur, ses fiançailles avec Bernard Desqueyroux, le demi-frère d'Anne, et son mariage, le mariage de Thérèse Larroque, « la fille la plus riche des Landes, avec deux mille hectares de pins ». Déçue dès sa nuit de noce, elle découvre rapidement un Bernard sans une once d'imagination, sûr de ses jugements et de son bon droit, seulement préoccupé de son nom, des devoirs de sa caste, de sa santé et de sa fortune. Cependant, Anne s'étant éprise d'un jeune israélite bordelais d'excellente famille, Jean Azevedo, Thérèse provoque la rupture, adoptant le point de vue du clan familial, malgré la sympathie que lui inspire Jean. Un incident l'oriente vers le meurtre : Bernard se soigne à la liqueur de Fowler pour une anémie imaginaire, et, un jour, dépasse distraitement la dose. Thérèse ne le lui signale pas, puis, comme dans un état second, continue à renforcer les doses. Le médecin qui soigne Bernard découvre une ordonnance falsifiée et porte plainte. Térèse arrive à Argelouse, espère un peu de compréhension, un pardon. Bernard l'accueille et lui dicte les volontés des deux familles : il est exclu qu'ils reprennent la vie commune, sauf pour le monde. Thérèse ne figurera donc qu'aux grandes cérémonies. Pour le reste du temps, elle demeurera solitaire à Ârgelouse, cloîtrée dans sa chambre. La jeune femme accepte son sort, mais, brisée, se laisse glisser dans une déchéance physique que seul vient interrompre le mariage d'Anne avec un garçon « bien ». Apres cet événement familial, Bernard, pris de pitié, rend sa liberté à sa femme qui se fixe à Paris et ne rejoindra les siens qu'aux fêtes familiales. Bernard lui demande une dernière fois la raison de son geste ; elle essaie d'expliquer, mais ils ne parlent pas le même langage. Il ne pourra jamais comprendre.
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