Générique technique

Réalisateur	Guy Gilles
Assistant réalisateur	Francis Girod
Scénariste	Guy Gilles
Dialoguiste	Guy Gilles
Société de production	Machafilm (Paris)
Producteur	Macha Méril
Directeur de production	Roger Fleytoux
Distributeur d'origine	Société Nouvelle des Acacias (Paris)
Directeur de la photographie	Jean-Marc Ripert
Directeur de la photographie	Willy Kurant
Cadreur	Jean Orgelet
Ingénieur du son	Michel Fano
Compositeur de la musique originale	Jean-Pierre Sarrot
Monteur	Jean-Pierre Desfosse
Régisseur	Pierre Pardon

générique artistique

Macha Méril	(Jeanne Delaître)
Patrick Jouané	(Jean Doit)
Bernard Verley	(Pierre)
Elina Labourdette	(la dame à la voilette)
Orane Demazis	(la patronne du café)
Frédéric Ditis	(le père de Jeanne)
Lili Bontemps	(la femme blonde)
Francis Savel	(Michel)
Paula Valmond	(la vieille dame)
Pascale Bruel	(la jeune femme blonde du café)
Luc Bernard	(un complice de Jean)
Jean-Michel Carniol
Yves Lagrange
Jean-Pierre Miesch
Jacques Souliol
Daniel Tomulik

Bibliographie

Périodiques

• Avant-Scène Cinéma (L'), n° 81, mai 1968
• Cahiers du Cinéma (Les), n° 199, mars 1968
• Cahiers du Cinéma (Les), n° 634, mai 2008
• Cinéma 67, n° 121, décembre 1967
• Cinéma 68, n° 127, juin 1968
• Film Français (Le), n° 1236, 15 mars 1968
• Positif, n° 91, janvier 1968
• Revue du Cinéma (La) / Image et Son, n° 216, avril 1968
• Téléciné, n° 141, avril 1968
• Unifrance Film - La Production Cinématographique Française, n° 59, septembre 1967
• Variety, 6 mars 1968

Sites Internet

• Documentation sur le film : temoignages, entretiens et critiques

Synopsis

Une jeune femme, Jeanne, attend dans un pittoresque petit café de Paris appelé « Au pan coupé », son ami, un garçon d'une vingtaine d'années, Jean, qui entre soudain et se dirige vers elle. Sans le savoir encore, ces deux amants en sont à la fin de leur amour, car cet amour, malgré leur jeunesse et leur passion, a débouché sur une impasse. Surtout à cause du passé, du caractère du garçon, de sa révolte perpétuelle que, malgré tous ses efforts, Jeanne n'a pas réussi à apaiser. Depuis peu, Jean travaille sur un chantier « pour faire quelque chose, dit-il, pour ne plus penser ». Il fait partie de ces êtres qui refusent la société et que la société refuse. Ce jour-là, Jean apprend à son amie qu'il veut partir très loin, qu'ils ne se reverront peut-être jamais plus. Il part et meurt quelques mois plus tard, de faim et d'ennui semble-t-il, dans des circonstances qui resteront obscures. On retrouve son corps dans le jardin d'un pavillon de la banlieue de Lyon. Jeanne n'apprendra jamais sa mort. Mais, à travers ses souvenirs, revit l'histoire de son amour avec Jean. Elle confie sa tristesse et le récit de sa liaison avec Jean à son ami Pierre : leur vie commune dans un studio, leurs promenades, leur séjour ensoleillé chez un ami peintre à Aix-en-Provence. Le désespoir de Jeanne attriste son père et celui-ci se rappelle la fuite de sa femme dans des circonstances analogues à celle de Jean. Leurs caractères d'ailleurs se ressemblaient. Le père de Jeanne mène en secret une enquête sur Jean : ce dernier, affamé et terrassé par la fièvre, s'est laissé mourir. C'est ce triste secret que son père n'osera jamais dévoiler à Jeanne qui devra attendre que le baume de l'oubli arrive à cicatriser sa plaie.
© Les fiches du cinéma 2001