Synopsis
La veuve Couderc accepta que Jean porte jusqu'à sa ferme la lourde couveuse qu'elle venait d'acheter. Jean cherchait du travail. La veuve Couderc avait besoin de l'aide d'un jeune homme: aussi resta-t-il à la ferme. La veuve Couderc vivait seule avec son beau-père. Le reste de sa belle-famille habitait près de l'écluse: Françoise et Henri, qui la haïssaient, ne désiraient qu'une chose au monde: reprendre à la veuve Couderc sa ferme. Mais celle-ci tenait bon... Jean s'attacha vite à cette femme haineuse et blessée; il lui avoua s'être évadé du bagne, fuir la police de région en région. L'amitié se transforma en affection. Jean se prit à aimer cette femme, de 15 ans son aînée. Mais il ne résista pas à la jeunesse, à l'aguichante sensualité de Félicie, la fille de Françoise et Henri, qui passait son temps sur la paille pour les hommes qui le voulaient bien... La France s'acheminait doucement vers le Front Populaire. C'était l'été. Il faisait chaud. Un petit matin, la police encercla la ferme de la veuve Couderc: Françoise, Henri et le vieux Couderc avaient bien fait tout le nécessaire. Jean tenta de s'échapper. Mais une balle perdue fracassa la couveuse à pétrole. La ferme s'embrasa. Repoussant de toutes ses forces la veuve Couderc, Jean s'élança dehors et tomba, criblé de balles. La veuve Couderc, dont la tête avait heurté un crochet, était déjà morte.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma