Synopsis
Un magnétophone déroule sa bande : c'est la voix de l'inspecteur Landais qui s'accuse d'avoir failli à sa mission et veut, avant d'expier, confesser son forfait. Etienne Garnier, gérant d'une importante société de constructions immobilières à Cannes, a disparu après avoir encaissé un chèque de 240 millions. L'inspecteur principal Landais et son adjoint, Morel, chargés de l'enquête, se présentent chez Madame Danielle Garnier où ils apprennent que le gérant avait une liaison avec une certaine Dora Latour. Landais est vivement impressionné par le charme de Madame Gamier et espère que ses propres soupçons et ceux de son adjoint, concernant la jeune femme, sont injustifiés. De nouvelles rencontres ont lieu entre Landais et Danielle Garnier. Celle-ci devient la maîtresse de l'inspecteur et lui avoue avoir tué son mari alors qu'il tentait de fuir en canot avec l'argent. Landais espère sauver Danielle en prétextant la légitime défense. Mais Morel suit une autre piste ; un nommé Martineau, dont le signalement correspond à celui du disparu, a pris passage à Marseille sur « Garibaldi » à destination de Naples. La coïncidence est d'autant plus troublante que, dans le courrier de Dora Latour, la maîtresse de Garnier, la police intercepte une carte postale sans signature postée à Gênes, exactement entre Marseille et Naples. Une autre hypothèse surgit alors dans l'esprit de Landais. Après reconstitution des faits, il acquiert la conviction que Garnier a pu très bien échapper aux balles de sa femme; qu'il est vivant et va revenir. le séparer de Danielle. Landais se rend à Gênes et abat celui qu'il prend pour Garnier. Mais au retour, il voit Danielle encadrée par les policiers : pendant son absence, on a découvert sur la plage le corps de Garnier criblé de balles. Danielle a tout avoué. Landais chancelle : « Et le nommé Martineau ? ». « Bah, répond Morel, une fausse piste. Drôle de coïncidence n'est-ce pas ». Landais a perdu : il ne lui reste plus qu'à payer. Au magnétophone, il livre ses aveux avant que ne se referment pour toujours sur lui, les bras de la nuit.
© Les fiches du cinéma 2001