Synopsis
Fred s'est lancé. Il a frappé chez Gravier. Il en est sûr, c'est lui. Et il va maintenant le tanner jusqu'à ce qu'il craque. Car, en fait, il n'a pas de preuves. Mais par recoupements et par instinct il en est venu à cet ancien militaire méticuleux. Qui d'autre aurait pu froidement faire bouillir ce petit indic au préalable découpé et défiguré à coups de marteau? Après une dernière pensée pour Cécile, sa petite fille morte il y a quelques mois, Fred s'est lancé. Dans l'appartement de Gravier, le bras de fer commence. Fred n'aime pas la morgue, la suffisance de son "coupable". Pour qu'il en rabatte, il a recours à tous les procédés "légaux": filature insistante, irruptions constantes, bousculade de mobilier... Et l'obsessionnel meurtrier se tend, tout en se rengorgeant: un tueur ne filerait-il pas? Fred est sur le qui-vive et dort peu. Il visite sa femme en psychiatrie, sa femme qui l'accuse d'avoir poussé cette fillette qu'elle a tuée. Gravier aussi avait une femme, Clara, aujourd'hui apeurée et alcoolisée. Néanmoins elle met Fred sur la piste. Amar, qui est en taule, est à la clef et de l'assassinat et d'un récent casse chez un homme de loi. Mais dans cette affaire apparemment mineure il y a du gros gibier: et Gravier, au poste, susurre un nom de ministre et est relâché. Fred, qui n'aime que les petits meurtres sans importance, veut passer la main. Mais l'assassin nargue le policier: après Audrain, qui allait le renseigner, saigné devant sa porte, il étrangle Clara. Alors Fred va l'attendre à l'entrepôt qui a abrité son travail de boucher. Et, lui qui n'était jamais armé, il tire. Au cimetière, Cécile a froid.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma