Générique technique

Réalisateur	Liliane de Kermadec
Assistant réalisateur	Jean-Paul Diet
Assistant réalisateur	Jean Pourtalé
Assistant réalisateur	Michel Debats
Scénariste	Liliane de Kermadec
Scénariste	André Téchiné
Dialoguiste	Liliane de Kermadec
Dialoguiste	André Téchiné
Société de production	Unité Trois (Paris)
Producteur	Alain Dahan
Directeur de production	Alain Dahan
Distributeur d'origine	Framo Diffusion
Directeur de la photographie	Jean Penzer
Cadreur	Gilbert Duhalde
Ingénieur du son	Dominique Dalmasso
Décorateur	Rémi Pellaton
Décorateur	Michel Farge
Costumier	Christian Gasc
Maquilleur	Pierre Berroyer
Monteur	Claudine Merlin
Script	Caroline Huppert

générique artistique

Delphine Seyrig	(Aloïse adulte)
Isabelle Huppert	(Aloïse jeune)
Michael Lonsdale	(le directeur de l'asile)
Marc Heyraud	(le père d'Aloïse)
Jacques Weber	(l'ingénieur)
Julien Guiomar	(le directeur du théâtre)
Roger Blin	(le professeur de chant)
Monique Lejeune	(Elise adulte)
Valérie Schoeller	(Elise jeune)
Hans Verner	(le chapelain)
Roland Dubillard	(le professeur)
Jacques Debary	(l'ancien directeur de l'asile)
José Maria Flotats	(le docteur Spier)
François Chatelet	(le pasteur)
Nita Klein	(l'infirmière chef)
Fernand Guiot	(le pasteur de l'asile)
Krista Werchowski	(la femme du chapelain)
Alice Reichen	(la microphonée)
Brigitte Deneck	(la madone)
Evane Hanska	(l'internée aux cigarettes)
Pascale de Boysson	(une internée)
Dominique Marcas	(une internée)
Maryline Even	(une internée)
Jeanne Hardeyn	(une infirmière)
Gilette Barbier	(une infirmière)
Liza Braconnier	(une infirmière)
Liliane Gaudet	(une infirmière)
Paule Annen	(une infirmière)
Gilberte Rivet	(la cousine)
Pierre Maulini	(un frère d'Aloïse)
Yves Prétat	(un frère d'Aloïse)
Caroline Huppert	(une soeur d'Aloïse)
Patricia Ménétret	(une soeur d'Aloïse)
Olga Regina-Bellet
Claudine Besson
Josiane Delettre
Gérard Divorne
Caroline Gautier
Bernadette Lompret
Gérard Lorin
Christiane Masseron
Rosine Nusimovici

Bibliographie

Périodiques

• Cinéma 72, n° 198, mai 1975
• Ecran, n° 35, avril 1975
• Film Français (Le), n° 1578, mai 1975
• Image et Son, n° 294, mars 1975
• Jeune Cinéma, n° 87, mai 1975
• Séquences, n° 87, janvier 1977
• Technicien du Film (Le), n° 226, mai 1975

Synopsis

A la fin du siècle dernier, Aloïse est née en Suisse. C'est une enfant sans mère, profondément attachée à son père, qui grandit entre ses frères et soeurs dans une famille modeste. On sent en elle de grandes aspirations, surtout artistiques. La musique et le chant d'abord l'intéressent. Mais, comme possibilité de s'exprimer, il n'y a, au début, que la messe. Un jour, elle a un mouvement d'orgueil. Elle regrette que des voix médiocres couvrent la sienne dans l'église. Rien d'autre que l'art ne la passionne. Elle s'imagine cantatrice. Elle refuse un fiancé, jeune homme bon et aimable qui aurait pu la rendre heureuse. Comme il lui faut bien travailler, on la retrouve à Postdam, gouvernante de trois petites filles du chapelain de l'empereur Guillaume II. Quand la déclaration de guerre survient, on lui dit qu'il faut qu'elle quitte l'Allemagne. Elle commence à s'exalter. Elle crie son incompréhension de la guerre, de tout ce qui se passe. Rentrée en Suisse, elle monologue dans les rues, jette ses meubles par la fenêtre. Bientôt, il faut l'interner. Une longue existence de réclusion s'ouvre pour elle. Elle se met à écrire, s'enfermant fréquemment dans les toilettes. Son délire, que nous appelons peut-être ainsi parce que nous ne le comprenons pas, s'exprime ensuite par la peinture sur de grands rouleaux de papiers collés. Des experts s'intéressent à ses oeuvres. On les expose, et on les loue. Très âgée, Aloïse visite la galerie et fait des commentaires, parfois très critiques, sur ses anciennes toiles. Puis elle meurt, n'ayant jamais quitté l'asile, laissant à la postérité le souvenir d'un être exigeant et mystérieusement créateur.