Synopsis
Palais de Justice de Paris. Au sortir d'une audience où il a fait, comme à l'accoutumée, une brillante plaidoirie, Maître Raymond d'Alins voit venir à lui deux hommes habillés comme des gendarmes. Sans qu'il ait le temps de comprendre, ils tirent... Griffon, de la Brigade Criminelle - la Crime -, est chargé de l'affaire. Une affaire qui semble importante vu la personnalité du défunt. Ainsi adjoint-on à Griffon le solitaire, le passionné de la vérité, que beaucoup n'aiment pas trop, un homme de la police des polices, une de ses vieilles connaissances: Rambert. En peu de temps, solidement secondé par le jeune Gomez, Griffon a quelques pistes: Kazavian, un industriel, Lacassagne, ministre des transports, beau-frère de d'Alins, Suzy Thomson, une ancienne prostituée, maîtresse de l'avocat, et puis le fils d'Alins, Philippe, dont le comportement est quelque peu bizarre. Parfois audacieux, parfois maladroit, mais toujours honnête, Griffon progresse dans son enquête. Ce n'est pas du goût de Rambert qui l'a averti de ne pas aller trop loin: trop de personnes haut placées peuvent être impliquées. Mais peu importe à Griffon, qu'on suspend d'ailleurs, il ira jusqu'au bout, acceptant même la collaboration de Sybille Berger, une journaliste qui suit l'affaire. Les événements se précipitent alors: Suzy est brûlée vive au moment où elle se rend chez Sybille pour lui raconter ce qu'elle sait; le ministre se poignarde après avoir révélé à Griffon que son refus de marcher dans une tractation assortie d'un pot-de-vin a tout provoqué. Pour minimiser l'importance de ce suicide, Griffon est réintégré et Rambert prépare avec lui un piège pour les assassins désignés comme seuls responsables. Mais Griffon a compris qu'ils ne sont que des hommes de main. Il sait bien alors remonter jusqu'à la tête, quitte à prendre des risques, avant de rejoindre Sybille, définitivement cette fois.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
