Un taxi pour Tobrouk (1960) Denys de La Patellière

Pays de productionFrance
Sortie en France10 mai 1961
Durée90 mn
DistributeurGaumont (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurDenys de La Patellière
ScénaristeRené Havard
DialoguisteMichel Audiard
Société de production Franco-London-Film (Paris)
Société de production S.N.E.G. - Société Nouvelle des Établissements Gaumont
Société de production Procusa (Madrid)
Directeur de la photographieMarcel Grignon
Ingénieur du sonGeorges Mardiguian
Compositeur de la musique originaleGeorges Garvarentz
DécorateurPaul-Louis Boutié
MonteurJacqueline Thiédot

générique artistique

Lino Ventura(Théo Dumas)
Charles Aznavour(Samuel Goldman)
Germán Cobos(Paolo Ramirez)
Maurice Biraud(François Jonsac)
Hardy Krüger(Ludwig von Stegel)

Bibliographie

Synopsis

A la Noël 1941, Théo, un ancien champion de boxe, brigadier des F.F.L., passe la fête dans une famille anglaise ; tandis que François Gensac, célibataire déjà âgé, quitte pour l'Angleterre un foyer où il s'ennuie entre un père, courtisan de tous les « ordres nouveaux » successifs et une mère possessive ; tandis que Samuel Goldmann, brillant interne des hôpitaux, s'enfuit de France parce qu'il est juif ; et que Juan Ramirez s'apprête à quitter clandestinement la centrale où il purge une condamnation de droit commun. De l'autre côté du Rhin, le capitaine Ludwig von Stegel termine une permission. Quelques mois plus tard, les quatre premiers se retrouvent dans la même jeep d'un commando de deux voitures, envoyés faire sauter des dépôts d'essence allemands. L'opération réussit, mais l'un des véhicules saute sur une mine et l'officier de l'autre est tué. Voilà nos quatre hommes sains et saufs, mais livrés au désert. Ils essaient de regagner leurs lignes, sans notion précise de leur direction. Survolés par deux avions allemands, Théo voudrait passer inaperçu mais Ramirez en abat un à la mitrailleuse ; l'autre appareil incendie la jeep au passage. A pied, et non sans débat, les rescapés décident de marcher : soudain, ils découvrent des traces de pneus ; au bout des traces, une voiture allemande et quatre hommes en train de manger : en un instant, ce ne sont plus que quatre cadavres. Les Français, en s'emparant de la voiture, découvrent, caché derrière, un capitaine : Von Stegel. Ils le font prisonnier et poursuivent leur route. Bientôt égarés, c'est le prisonnier qui prend la direction de la voiture. Samuel, au volant, finit par ensabler le véhicule, et tandis que le commando s'affaire à le dégager, von Stegel, faisant main basse sur la mitraillette, renverse la situation. Forts de leur nombre, les quatre refusent d'avancer. L'Allemand compte sur la soif pour les mettre à la raison ; mais, épuisé, il s'endort et se réveille de nouveau captif. L'essence baissant, tous décident de se ravitailler à un centre allemand ; ils assomment le prisonnier et se joignent à une colonne ennemie en mouvement. Le plein fait, ils subissent le bombardement aérien que les Anglais infligent au convoi. Théo et von Stegel, ensevelis par une bombe, sont sauvés par les trois autres. François saute ensuite sur une mine et il faut aller vite car, blessé, il s'affaiblit. L'approche du but pose aux F.F.L. le problème du prisonnier avec qui ils ont lié des relations humaines et une certaine sympathie. Mais ils n'auront pas à le résoudre ; un char anglais les aperçoit de loin et d'un coup au but, anéantit la voiture. Seul Théo en réchappe et, lors du défilé de la victoire, il ne vivra que dans le souvenir de ses camarades morts stupidement.
© Les fiches du cinéma 2001
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