Synopsis
Les Modot viennent de fêter en famille l'anniversaire de l'un d'eux. A la gare de Deauville, où ils s'apprètent à se séparer, un certain Andréani, responsable d'un mouvement d'action civique, dit au revoir à Lucie Kasler qui l'a "dragué" quelques heures auparavant, pour rendre servir à son frère Eddy. Dans l'ombre, celui-ci les observe. Brusquement deux hommes armés font irruption dans la gare et tirent dans la foule, après avoir commis un hold-up. Andréani, la mère, la femme et la fille de Martin Modot sont tués. Blessé, son père est conduit à l'hôpital. De retour à Paris, Martin, très abattu, est longuement interrogé par l'inspecteur Gouvion, puis, contacté par Miller, le président du Capmac, une puissante association d'auto-défense. Au bout de quelques jours, comme l'enquête piétine, Martin n'a bientôt qu'une seule idée en tête: retrouver lui-même les meurtriers des siens. Prenant alors un congé, il adhère au Capmac, fait établir un portrait-robot de Lucie Kasler, autre témoin de la fusillade que la police n'a toujours pas identifié, et finit par la rencontrer, grâce à un coup de téléphone anonyme! D'abord silencieuse, Lucie consent à lui parler quand elle découvre la vérité. Le hold-up n'a été qu'un prétexte pour camoufler un assassinat politique orchestré par le commissaire Brousse. Bavure donc que la mort des Modot! Consciente d'avoir servi d'appât et persuadée que Brousse va maintenant faire éliminer Eddy et ses copains Jockey et Mata-Hari, Lucie accepte d'aider Martin. Ensemble, ils se débarrassent de Jockey qui tentait de les supprimer, mais ils arrivent trop tard au repaire de ses deux complices. La police et le Capmac, manipulé par Brousse, cernent déjà les lieux. Mata-Hari abattu par Eddy et lui-même tué après son arrestation par les sbires de Miller; Brousse, suffisant, peut alors donner sans risque sa propre version des faits à la presse.
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