Synopsis
Un samedi soir de 1952. Comme d'habitude, le préfet égrène de sa voix tranchante les noms des consignés et c'est encore un bon nombre qui restera au collège cette fois-ci. Mais il y aura certainement des occasions de s'amuser. D'ailleurs, avec le Père Godard (qu'on surnomme Anthracite) c'est facile. Ce prêtre qui s'occupe des classes terminales et qui s'est pris d'une grande amitié pour Pierre, l'un de ses élèves, a choisi de miser sur la raison, sur la compréhension. Ce qui ne réussit guère avec des potaches turbulents et ce qui ne plaît pas du tout au Père préfet ni au Père recteur dont la fermeté est presque légendaire. Le dimanche matin, quand Fouquet s'échappe des rangs pour monter sur les toits et haranguer les autres, la mesure est à son comble. Fouquet est fouetté et Anthracite prié de quitter le collège dès le lendemain. Pendant que Pierre sort avec sa mère venue lui rendre visite, les autres sont en promenade avec Anthracite. Au retour, dans l'étude qu'il surveille, des élèves exhibent le cadavre de l'oiseau que Pierre élevait avec amour. Ulcéré, celui-ci fuit en courant, suivi par Anthracite. Mais c'est lui que Pierre rend responsable des brimades continuelles que les autres lui font subir, et il le repousse violemment. Après les vêpres où Anthracite, dans son homélie, affirme avec force ce qu'il croit, les élèves vont en récréation. Une dernière fois, Anthracite veut parler à Pierre. Mais en allant le chercher, il se prend dans les filets d'un but de hand-ball. Il tombe. Tous se précipitent. Et frappent. Pierre est le plus acharné.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma