Synopsis
Alors que la presse est encore remplie des révélations sen-sationnelles concernant « Le cerveau », le génial organisateur du fameux hold-up du train postal Glasgow-Londres, toujours en fuite et toujours insaisissable, un petit truand de troisième ordre, Arthur, réussit à s'échapper de prison quatre jours avant sa libération, avec l'aide de son vieil ami Anatole. Arthur explique à Anatole que son évasion était absolument indispensable, car c'est dans ces quatre jours qu'il doit réaliser le fantastique projet qu'il a conçu en prison : le hold-up du train spécial transportant de Paris à Bruxelles, au cours du déménagement de l'O.T.A.N., les fonds secrets des quatorze nations participantes. Anatole, lui, qui aspire à une vie paisible et sans histoire, est stupéfait et effrayé par l'ampleur du projet. Or « Le Cerveau » projette lui aussi le même coup, mais avec des moyens gigantesques dont ne disposent pas nos petits truands parisiens. Et les deux équipes, l'une bien préparée, entraînée, armée, l'autre, constituée seulement par l'imagination et la roublardise d'Arthur, vont se trouver au même lieu, à la même heure, embarquées dans la même entreprise. Au moment où les deux amis, Arthur et Anatole, débar-quent un à un les sacs de billets par-dessus un petit pont sous lequel ils ont caché une voiture, les complices du « Cerveau » s'en emparent et les disposent dans leur camionnette, croyant que c'est leur génial patron qui les a lancés du wagon qu'il avait préalablement détaché du train. La camionnette, chargée de son précieux magot, s'en va, et Arthur et Anatole, quand ils arrivent sous le pont, n'y comprennent plus rien. Un peu plus loin, l'équipe du « Cerveau » est arrêtée par une escouade de policiers qui veulent s'emparer de l'argent, sous les yeux médusés d'Arthur et d'Anatole cachés dans un taillis. Mais, il se révélera que les policiers sont faux, et qu'il s'agit en réalité de la bande à Scannapieco, associé du Cerveau, mais qui, à cause de sa jalousie maladive envers sa soeur, - laquelle était courtisée par le « Cerveau », , a voulu « doubler » ce dernier et se venger. Dès lors, le magot passe de mains en mains et Arthur et Anatole, soupçonnés par la police de posséder les sacs de billets, devront courir après l'argent pour se disculper. Ils retrouveront finalement les bil-lets dans une statue chargée sur un navire en partance pour les U.S.A. Au terme d'une mémorable poursuite, les billets s'envoleront dans les airs au moment où la statue sera hissée par un cable, et tous ces voleurs internationaux se retrouveront « gros Jean comme devant », victimes d'une justice suprême autant qu'immanente.
© Les fiches du cinéma 2001