L'Amérique insolite (1958) François Reichenbach

Pays de productionFrance
Sortie en France08 juin 1960
Procédé image35 mm - Couleur
Durée86 mn
DistributeurFilms du Jeudi/de la Pleiade (Les) (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurFrançois Reichenbach
ScénaristeFrançois Reichenbach
DialoguisteFrançois Reichenbach
DialoguisteChris Marker
Société de production Les Films de la Pléiade (Paris)
ProducteurPierre Braunberger
Directeur de productionRoger Fleytoux
Directeur de la photographieFrançois Reichenbach
Directeur de la photographieMarcel Grignon
Ingénieur du sonPierre Fatosme
Ingénieur du sonJean Nény
Compositeur de la musique originaleMichel Legrand
Auteur des chansons originalesChris Marker"Mardi Gras"
Compositeur des chansons originalesMichel Legrand"Mardi Gras"
Interprète des chansons originalesJune Richmond"Mardi Gras"
MonteurAlbert Jurgenson

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

Reporter épris de fantaisie et de liberté, Reichenbach s'est promené avec sa caméra à travers cet immense pays de 170 millions d'habitants, dont il nous livre, dans un style très décousu, les aspects les plus pittoresques et les plus inattendus. Voici San Francisco, la « porte d'or » du monde nouveau. Non loin de là, une fois l'an, de paisibles Américains se travestissent en pionniers des temps héroïques, tels leurs ancêtres à la recherche de la route du sel et trois jours durant s'offrent l'évasion et le rêve du Far-West. Voici la page du muscle : une photo publicitaire glorifiera une certaine idée du bonheur. Les Américains voyagent-ils, leur kodak sera leur mémoire. Chaque Américain est un photographe né. Dans la plus grande prison du Texas, le premier dimanche d'octobre, les détenus de droit commun, au cours d'un célèbre rodéo, « chevauchent leur liberté » et peuvent gagner une réduction de leur peine ; et c'est une occasion pour l'auteur de nous montrer ces prisons « sans mépris » où l'on veut « châtier sans avilir ». L'enfant ayant une place de choix dans le nouveau monde, nous allons suivre ses joies et ses difficultés et nous passons du petit garçon heureux, dégustant une glace monumentale, aux jeux de plein air, et aux « jobs » habituels, pour aborder les délinquants et leurs regards mornes et butés. Ces « blousons noirs » d'une tristesse bouleversante portent la nostalgie d'un amour frustré. Ils ont « la patiense des pierres et leur indifférence ». Ceux-là n'ont pas entendu l'appel d'un monde invisible que chantent en dansant les néophytes chrétiens, éprouvant le besoin de donner une forme physique à leur ferveur. Puis voici Las Vegas, la capitale de la lumière, du jeu et de la chance. Là, un congrès de jumeaux de tous âges ne manque pas de cocasserie ! Ici, des épouses vieillissantes s'adonnent à des cours de strip-tease, espérant plaire à leurs maris. Enfin, voici ces gratte-ciel new-yorkais, « cathédrales des temps modernes », précurseurs de l'Europe de demain.
© Les fiches du cinéma 2001
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