Et mourir de plaisir (1959) Roger Vadim

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France14 septembre 1960
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Générique technique

RéalisateurRoger Vadim
Assistant réalisateurAlberto Cardone
Assistant réalisateurJacques Poitrenaud
Auteur de l'oeuvre originaleSheridan Le Fanu
AdaptateurRoger Vadim
AdaptateurRoger Vailland
AdaptateurClaude Brulé
AdaptateurClaude Martin
DialoguisteRoger Vadim
DialoguisteRoger Vailland
DialoguisteClaude Brulé
DialoguisteClaude Martin
Société de production Documento Film (Roma)
Société de production Films EGE (Paris)
Directeur de productionRaymond Eger
Directeur de la photographieClaude Renoir
CadreurAndreas Winding
Ingénieur du sonJulien Coutellier
Ingénieur du sonRobert Biart
Compositeur de la musique originaleJean Prodromidès
DécorateurJean André
CostumierMarcel Escoffier
MaquilleurAmato Garbini
MonteurVictoria Mercanton
ScriptSuzanne Durrenberger

générique artistique

Mel Ferrer(Leopoldo von Karstein)
Elsa Martinelli(Georgia Monteverdi)
Annette Vadim(Carmilla von Karstein)
Alberto Bonucci(Carlo Ruggieri)
René-Jean Chauffard(Le docteur Velari)
Gabriella Farinon(Lisa)
Serge Marquand(Giuseppe)
Edith Arlene Peters Catalano(la cuisinière)
Nathalie Lafaurie(Marie)
Carmilla Stroyberg(Marthe)
Marc Allégret(Monteverdi)
Gianni Di Benedetto(le commissaire)
Renato Speziali(Guido Naldi)

Bibliographie

Synopsis

Dans une fastueuse villa de la campagne romaine vivent les derniers descendants de la famille des Karnstein : Carmilla et son cousin Léopoldo. Ceux-ci vont se heurter pour la première fois à l'arrivée de Georgia, la fiancée de Léopoldo. Au cours de ce séjour, Carmilla devient de plus en plus étrange et, le soir du bal costumé donné pour les fiançailles de son cousin, elle fait une entrée éblouissante revêtue de la robe de Millarca, cette femme d'une grande beauté qui figure dans la galerie des ancêtres, et à laquelle elle ressemble étrangement. Une légende de vampirisme est attachée à cette famille, et le massacre des tombes par les villageois au siècle dernier a épargné la sépulture de Millarca. Elle seule n'a pas eu le coeur transpercé d'un pieux. Le goût du sang, par elle, peut revivre. Carmilla qui pendant le bal s'est enfuie vers le vieux cimetière d'où partent les fusées, est prise dans une terrible explosion, l'artificier ayant fait sauter un dépôt d'armes cachées pendant la dernière guerre. Carmilla voit dans sa frayeur s'ouvrir la tombe de Millarca. Le village pense à une vengeance des morts. Carmilla dans sa raison défaillante s'identifie à la dame en blanc et peu à peu son comportement trouve un écho au sein même de la nature : les fleurs se fanent entre ses mains glacées, son cheval préféré se cabre devant elle, sa douceur et son absence terrifient. Ses promenades nocturnes au cimetière ont provoqué la chute mortelle d'une petite servante du château. Sur son cou, la marque des vampires a laissé sa trace. Lorsque Georgia, qui a tenté de s'expliquer avec Carmilla, la voit apparaître une nuit au pied de son lit. Cette vision sanglante et cauchemardesque lui fait perdre conscience. A son réveil, elle porte deux marques rouges. Le soir où les pompiers viennent faire sauter la zone dangereuse du cimetière, on retrouve Carmilla baignée dans son sang, le coeur percé. Et lorsque Georgia part avec Léopoldo en voyage de noces, la rose qu'elle tient entre ses doigts se fane lentement.
© Les fiches du cinéma 2001
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