L'Eau vive (1956) François Villiers

Pays de productionFrance
Sortie en France 1958
Procédé image35 mm - Couleur
Durée96 mn
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Générique technique

RéalisateurFrançois Villiers
ScénaristeJean Giono
AdaptateurAlain Allioux
DialoguisteJean Giono
Société de production Les Films Caravelle
ProducteurClaude Clert
Directeur de productionJacques Levron
Directeur de la photographiePaul Soulignac
CadreurGeorges Barsky
Compositeur de la musique originaleGuy Béart
DécorateurPierre-Louis Thévenet
MonteurEdouard Berne
ScriptSuzanne Bon

générique artistique

Pascale Audret(Hortense)
Charles Blavette(Simon)
Andrée Debar(La cousine de Rochebrune)
Henri Arius(L'oncle de Cavaillon)
Milly Mathis(La tante de Cavaillon)
Odette Barencey(Joséphine)
Jean Clarens(le notaire)
Hélène Gerber(la femme du cultivateur)
Harry-Max(le juge de paix)
Germaine Kerjean(la tante de Rochebrune)
Hubert de Lapparent(le cultivateur)
Robert Lombard(le cousin de Rochebrune)
Pierre-Jacques Moncorbier(le viticulteur)
Jean Panisse(le boucher)
Maurice Sarfati(le cousin de Cavaillon)
Jean-Marie Serreau(le Jehovah de Perthuis)
Madeleine Silvain(la bouchère)
Arlette Thomas(la femme de Dobisse)
Jean Toscan

Bibliographie

Synopsis

Orpheline à dix-neuf ans, Hortense, fille d'un propriétaire terrien de la vallée de la Durance, se voit brusquement entourée par la sollicitude intéressée de sa nombreuse famille fascinée par les trente millions de l'indemnité d'expropriation perçue par le défunt. Mais où sont donc ces trente millions ? Nul ne le sait. Il est décidé que jusqu'à sa majorité, Hortense ira passer trois mois successivement auprès de chacun de ses oncles et tantes - et chacun de rivaliser d'amabilité et de tentatives de « captation » de la riche héritière - selon son tempérament et son âpreté. L'oncle, la tante et le cousin de Cavaillon - gros horticulteurs - vont jouer de l'amour, des fiançailles et d'un éventuel mariage. Le cousin, charcutier à Château-Arnoux, gros sportif rêveur, va tenter de faire partager ses goûts sportifs à la gracieuse Hortense, au grand dam de son épouse, réaliste, qui craint pour l'avenir commercial de la charcuterie. L'oncle et la tante de Merindol, adeptes du Jehovah de Pertus, sorte de Christ de Montfavet, vont essayer de convertir Hortense à leur foi. Mais les plus avides et les plus odieux de cette étrange famille sont l'oncle de Rochebrune, sa femme, sa fille aigrie et jalouse, et son benêt de fils, qui vont user de violence pour s'emparer d'Hortense - violence qui ira juqu'à une tentative de viol. Hortense leur échappe et se réfugie auprès de son oncle préféré, Simon, berger l'été, braconnier l'hiver, dont le casier judiciaire est bien quelque peu chargé mais dont le désintéressement et l'affection sincère réconfortent la jeune orpheline. Revenue à sa maison natale, elle découvre les trente millions et les met dans son poste de télévision, son premier et coûteux achat. La famille de Rochebrune, venue perquisitionner, la séquestre dans sa cave, au moment où monte la Durance. Hortense échappe miraculeusement à la noyade. Sa majorité a sonné et tandis que la famille réunie pense que Hortense n'a pas échappé à l'inondation de la vallée (seul le poste de télévision a été ramené à Rochebrune par les odieux cousins), la jeune fille trempée, blessée, apparaît devant la famille effarée. Elle dit à chacun ses vérités, prend ses trente millions dans la cachette, et fuit vers l'oncle Simon, heureuse de pouvoir lui acheter une bergerie et vivre en paix avec lui.
© Les fiches du cinéma 2001
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