Synopsis
Une ville de province sous l'occupation. A deux mois du bac, la classe de 1e B s'ennuie et pour tromper la monotonie des jours organise une surprise-partie dans les bâtiments de la minoterie abandonnée ; mais les Allemands arrivent ; tout le monde doit se sauver. Alors se fait jour l'idée de faire « quelque chose contré l'occupant » ; cette idée hantait déjà Olivier Guerbois et il s'en était ouvert à Jean-Louis Mesnier. Toute la classe pouvait « marcher », sauf Robert Borelli, un gros garçon égoïste et sceptique, fils d'un coiffeur enrichi par le marché noir. Pourtant, à la suite d'un cours de chimie, Olivier et Jean-Louis trouvent Robert en train de fabriquer des bombes de poche au phosphore. C'est sur le local de la Propagandastaffel que l'engin est expérimenté ; il produit d'importants dégâts. Mais, à la suite de l'attentat, des perquisitions ont lieu en ville et parce qu'on a retrouvé chez lui des tracts antinazis, le professeur de chimie est arrêté. Les lycéens décident d'attaquer la Kommandatur où il est détenu. Peu à peu l'opération se monte, mais il faut au moins une mitraillette : la bande tend un guet-apens ; le motocycliste qui en est victime est abattu. L'attaque est décidée, mais les Allemands envahissent le lycée : ils ont découvert, pendu à un réverbère, le squelette destiné aux travaux pratiques de sciences naturelles, coiffé d'un casque allemand. Ce sont les élèves de sixième qui ont fait le coup ; le squelette était confié à la le B, et le casque est celui du mort. Les élèves sont arrêtés, interrogés, mis au secret. Au début de leur aventure, ils ont juré de ne rien dire : ils tiennent leur promesse ; les Allemands s'exaspèrent. Les perquisitions chez les parents se succèdent et un jour, chez Robert, on trouve le pistolet du soldat tué. Robert sera fusillé ainsi qu'Olivier qui, instigateur de cette Résistance, n'a pas voulu être séparé de son camarade et a volontairement avoué le meurtre. Pour les autres, la vie continuera.
© Les fiches du cinéma 2001