Synopsis
C'est la soif d'absolu qui entraîne Hubert dans des études de théologie. Mais, parce qu'il est un enfant de la pauvreté, il n'a d'autre recours que de solliciter une bourse auprès du richissime Gotfried, un propriétaire de fonderies également fabricant d'armes. Celui-ci, face au jeune homme partisan de l'innéité du Bien chez l'homme, se pose comme une volontaire incarnation du Mal et affecte d'avoir trouvé la paix grâce à ce choix. Hubert, lui, est inquiet: le Mal n'est-il pas qu'une perversion sociale, comme il croit le discerner chez ses condisciples, qui le méprisent et l'humilient du haut de leur classe bourgeoise? Un jour, après une violente altercation avec l'un d'entre eux, il découvre une femme en pleurs dans l'église où il est venu chercher un peu de sérénité. Hubert parvient à dissuader Sylvie, qui voulait ainsi échapper aux mauvais traitements de son mari, de mettre fin à ses jours. De la nuit qu'ils passent ensemble résulte une grossesse, grossesse que la jeune femme veut d'abord interrompre. Après quelque temps de vie commune, Sylvie retourne aux richesses de son époux. Mandé par elle au chevet de celui-ci afin de le précipiter dans la tombe en provoquant une deuxième crise cardiaque, le théologien se retrouve face à face avec son bienfaiteur: les dires de Sylvie n'étaient que mensonges. Et, à la mort de Gotfried, c'est Hubert qui hérite. Mais Sylvie échange l'enfant contre l'argent qu'elle destine à une noble cause. Réduit à la mendicité, Hubert ira par les chemins, son fils à la main, prêchant la bonne parole.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma