Synopsis
Eugène Ballanchon, paisible savant, a toutes les apparences d'un gentil énergumène dans le cerveau duquel nul n'imaginerait que s'élabore un travail intense d'où peuvent, à l'occasion, naître d'incroyables découvertes. Ballanchon est, pour le moment, en train de mettre la dernière main à son « gaz de vérité », analogue dans ses effets au sérum du même nom. Mais, un peu de cendre de cigarette étant tombée dans un de ses alambics, il s'en échappe un gaz qui a pour effet de munir ceux qui l'ont respiré d'une indéfectible bonne humeur. Le patron de Ballanchon songe à utiliser cette invention au profit de la Défense Nationale, pour annihiler les tendances offensives de l'ennemi en cas de guerre. Une bande de truands, spécialisés dans l'espionnage industriel, va tenter de s'emparer de cette invention. Le chef de cette organisation, Beauchard, qui a la nostalgie des « belles années » de Chicago, utilise les services de la charmante espionne Régine pour faire parler Ballanchon. Mais celui-ci, moins balourd qu'il n'en a l'air, découvre les intentions de la jeune femme et, de plus, s'en fait une alliée en lui faisant respirer un peu du gaz qu'il a découvert. Beauchard use maintenant d'une arme plus violente contre Ballanchon : le kidnapping. Mais celui-ci, prisonnier, simulera un suicide en faisant couler de l'encre rouge sous la porte de la chambre gardée par deux « gorilles », et réussira à s'enfuir. Beauchard, alors, passe à sa dernière manoeuvre d'intimidation : le kidnapping collectif. Il s'empare du patron de Ballanchon, du père de ce dernier et de Régine et les emmène dans le baraquement d'un parc d'attraction « western » où Ballanchon ira les délivrer, vêtu d'une cape et d'un magnifique chapeau de cow-boy. A l'issue d'une poursuite mouvementée à cheval et en diligence qui mènera tous les personnages sur une autoroute, les motards arrêteront les truands.
© Les fiches du cinéma 2003