Synopsis
Après la mort de son mari, brûlé pour sorcellerie, mais en réalité parce qu'il savait des choses fort compromettantes sur le complot du Grand Condé contre Louis XIV, Angélique s'est réfugiée à la Cour des Miracles où elle a retrouvé son ami d'enfance, Nicolas Calembredaine. La protection d'un policier, ancien avocat de son mari, lui évite d'être arrêtée lors d'un tragique règlement de compte entre deux bandes de truands, où Nicolas trouve la mort ; et elle peut aussi, grâce à lui, retrouver ses deux entants qui lui avaient été enlevés. Elle ouvre une rôtisserie sous un nom d'emprunt, et son charme attire bientôt de nombreux clients. Une bande de jeunes seigneurs masqués, après une nuit d'orgie où un meurtre est commis (par l'un d'eux en qui elle reconnaît Monsieur, frère du Roi), met le feu à l'établissement. Son beau cousin, Philippe de Plessis-Bellières, prend sa défense mais Angélique doit, encore une fois, fuir la vindicte des puissants du moment. Elle fait la connaissance d'un poète qui répand dans le public de virulents pamphlets contre ceux-ci, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Son ami le policier est au courant de cette liaison et la contraint à révéler la cachette des fameux libellés en échange de quoi elle peut obtenir une licence qui lui permet d'exploiter la boisson à la mode : le chocolat. Le salon qu'elle ouvre connaît une grande vogue et elle oublie bientôt le poète, qui a été pendu, dans les bras de son beau cousin. La situation financière de celui-ci est déplorable et Angélique, qui est très riche maintenant, rachète les hypothèques du château de famille. Plessis-Bellières, croyant qu'elle veut le ruiner, rompt avec elle mais, en échange du secret qu'elle détient sur le complot du Grand Condé, elle obtient qu'il l'épouse. Angélique va-t-elle enfin connaître le bonheur, et Plessis-Bellières échappera-t-il au sort funeste de tous ceux qui l'ont aimée ? L'avenir nous le dira.
© Les fiches du cinéma 2001