Synopsis
Orphelin, sans amis ni fortune, Froissard s'est engagé, en 1883, dans l'année française. Mais il ne peut supporter la discipline et, un an après son arrivée, il est traduit devant le Conseil de guerre. On l'envoie passer cinq ans dans les bataillons disciplinaires d'Afrique du Nord, que le langage populaire désigne sous le nom de « biribi ». A peine entré dans le camp, Froissard subit les vexations, les injustices, les mauvais traitements que font pleuvoir sur lui les officiers. Pour les sergents, la seule occasion de se rendre en ville est le convoiement des soldats appelés à comparaître devant le Conseil de guerre de Tunis. Un prévenu que l'on emmène représente pour son escorte quelques jours de repos, les cafés et les femmes. Aussi, périodiquement, les sergents choisissent secrètement un détenu qu'ils jouent aux cartes ou aux dés et, qu'à force de brimades et de punitions imméritées, ils réussiront à traduire devant le Conseil. Le précédent détenu choisi s'est suicidé, et c'est Froissard qui le remplacera. Alors, pour lui, l'enfer commence. Il ne devra sa grâce finale qu'au témoignage d'un jeune gradé honnête, ne tenant aucun compte du chantage qu'on veut exercer sur lui. Froissard est rendu à la vie civile, mais, désespéré et haineux, il compte devenir un voleur.
© Les fiches du cinéma 2001