Synopsis
Les parents de David Levinstein et son grand-père, résistants sous l'occupation nazie, ont été arrêtés et abattus par les S S. L'enfant est recueilli par Monsieur Ray, le directeur de son école, mais Donadieu, un instituteur pro-nazi, le dénonce à la Gestapo. Monsieur Ray est arrêté et l'enfant envoyé à Auschwitz où il devient victime des perversions des officiers S.S.. Libéré en avril 1945 avec deux camarades, il apprend la mort en déportation de M. et Mme Ray. Mais il retrouve Donadieu et se jette sur lui pour le tuer. Arrêté, 11 sombre dans une sorte d'hébétude qui durera quinze ans. 1960. Enfin guéri, il sort de la maison de santé et tente de reprendre sa place dans la vie. Il épouse Jackye, la femme qu'il aime, mais son passé continue de le hanter dans un inépuisable désir de vengeance. Un héritage imprévu lui en donne les moyens. Avec le concours de ses deux anciens amis d'Auschwitz et de sa femme, David enlève Schrank (l'ancien officier S S. qui avait donné l'ordre d'assassiner ses parents) au moment où, libéré, Schrank a rejoint une assemblée secrète d'anciens nazis. Anesthésié, Schrank est enfermé dans un cercueil et ramené à Paris. Le lendemain, on retrouvera son cadavre rue des Rosiers, à l'endroit même où, vingt ans plus tôt, il avait fait abattre les parents de David. L'enquête est menée par l'inspecteur Lannes qui ne tarde pas recenser quelques suspects, parmi lesquels David. Celui-ci ne se sent pas libéré par cette première vengeance. Il lui faut abattre tous les coupables et notamment Donadieu. En vain sa femme tente-t-elle de l'arracher à cet engrenage de la violence. Le frère de David, jeune comédien célèbre, veut lui aussi lui démontrer que toute vengeance est vaine et que nul n'a le droit de faire justice soi-même. David repousse ces raisons et décide de tuer Donadieu : c'est ce que prévoyait l'inspecteur Lannes qui lui tend une souricière. David est grièvement blessé en prenant la fuite et c'est mourant qu'il rejoint sa femme à Orly. Il s'abat aux pieds de Lannes qui arrivait pour l'arrêter. Il n'y aura pas de procès.
© Les fiches du cinéma 2001