Nationalité : immigré (1975) Sidney Sokhona

Pays de productionFrance
Sortie en France07 janvier 1976
Durée85 mn
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Générique technique

RéalisateurSidney Sokhona
ScénaristeSidney Sokhona
Société de production Comité du Film Ethnographique (Paris)
ProducteurSidney Sokhona
Distributeur d'origine MK2 Diffusion (Paris)
Directeur de la photographieEtienne de Grammont
Directeur de la photographieFrédéric Variot
Compositeur de la musique originaleMoussa N'Dongo
MonteurDanièle Tessier

générique artistique

Jacques Ruisseau
Constant Hames
Sidney Sokhona(Sidi)
Frank Valmont

Bibliographie

Synopsis

La France, pays des libertés et Paris en particulier, la ville lumière, exercent toujours la même fascination sur ceux qui n'ont rien, sur tous les opprimés et les deshérités du bout du monde. Cette réputation est encore si solidement ancrée, qu'espérant trouver le bonheur, l'abondance et la bonne fortune, les étrangers se précipitent en nombre pour toucher la terre promise et s'y nourrir enfin avec décence. Las, il leur faut très vite déchanter. Avant même d'avoir foulé le sol français, de véritables organisations de racket les prennent en charge en se servant des coreligionnaires déjà sur place, en menaçant de les dénoncer s'ils n'obtempèrent pas, en exerçant des pressions, voire des représailles. Ainsi, cachés dans des coffres d'automobiles, de jeunes Mauritaniens traversent clandestinement les frontières en payant une somme forfaitaire variant entre 1 000 et 2 500 F, véritable rançon qu'exigent les passeurs. Les difficultés ne font pourtant que commencer et si la visite de la capitale-mirage fait un temps oublier les soucis, le grabat du taudis, les conditions d'hygiène déplorables, le racisme quotidien, les vains efforts pour trouver du travail, les "frères" qui profitent de la situation et en abusent, rappellent durement à Sidi la sinistre réalité. Les portes se ferment une à une devant un homme de couleur. Pas d'embauche! Il faut marcher, quémander, accepter les insultes et lorsqu'enfin on a pu "décrocher" un modeste emploi de balayeur, il faut encore subir les insultes et les brimades. Seule la prise de conscience politique peut amener un changement. Mais, avant cela, il faut encore éviter les pièges en forme de mirages que sont le tiercé et les loteries, ne pas être tenté de se fondre ou d'imiter par peur ou fatalisme. En luttant contre les marchands de sommeil, en s'unissant pour combattre, en ne cédant à aucun chantage, en tenant bon coûte que coûte, Sidi et ses amis obtiendront gain de cause, première étape de leurs légitimes revendications.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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