Le Guerillero et celui qui n'y croyait pas (1968) Antoine d' Ormesson

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France10 octobre 1969
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Générique technique

RéalisateurAntoine d' Ormesson
ScénaristeAntoine d' Ormesson
DialoguisteAntoine d' Ormesson
Société de production Sumer Films (Paris)
Société de production King Film Productions
Directeur de productionAntoine Maestratti
Ingénieur du sonRobert Beauchamp
MonteurFrançoise Diot

générique artistique

Christa Nell(Juanita)
Michel del Castillo(El Chute)
Marc Cassot(Le capitaine Paul)
César Torres(Le commandant Pérès)
Francois Pétriat(Manuel)
Pippo Merisi(Juan)
Denis Carlos

Bibliographie

Synopsis

Dans une contrée sauvage d'Amérique du Sud, des guerillos tentent vainement de soulever les paysans accablés par la misère et la peur. Un jeune Français, surnommé El Chute, s'est joint à eux et partage leur vie traquée pour améliorer l'avenir des paysans et celui de leurs enfants. Malheureusement, ceux-ci ne comprennent pas toujours le sens de la mission des guérilleros et entravent souvent leur mission. Au cours d'une embuscade, la petite troupe commandée par Manuel est encerclée par les gouvernementaux. El Chute parvient à traîner son ami Manuel blessé dans une grotte, maïs ils sont repérés par le commandant Ferez, faits prisonniers, emmenés à Santa Cruz et jetés dans un local sordide où un ancien para d'Algérie, le capitaine Paul, abat le blessé. El Chute, frappé, blessé, passe une nuit de cauchemar. Au matin, des groupes révolutionnaires attaquent le village dans le but de libérer le Français. Pour éviter ce risque, le commandant charge le capitaine Paul de convoyer le prisonnier au chef-lieu où il doit être jugé. C'est alors une longue et terrible marche à travers la montagne infestée de bandoleros qui profitent du désordre général pour tuer et piller. Bientôt, Paul et El Chute se retrouvent face à face, seuls survivants de leur petit groupe. Ensemble, le gardien et le prisonnier doivent se protéger et se défendre contre les bandoleros. Cette action commune cimente entre eux une sorte de solidarité qui les amène à échanger leurs points de vue. Paul est un ex-idéaliste, déçu par sa guerre d'Indochine puis par celle qu'il a menée en Algérie ; désormais, il ne respecte plus qu'un seul maître : l'argent. On ne peut rien imaginer de plus opposé à l'état d'esprit d'El Chute qui lui aussi vit d'idéalisme, maïs d'un idéalisme qui se nourrit de lui-même et ne saurait être déçu, Durant toute une nuit, Paul et El Chute se feront part de leurs réflexions et le lendemain, après une aventure triviale (la femme d'un guérillero devra se donner à son mari sous les yeux même des deux hommes, pour ne pas signaler leur présence aux bandits), le mercenaire et le guérillero se sentiront étrangement proches l'un de l'autre. Et quand il recevra l'ordre de l'exécuter, Paul laissera partir son ennemi, devenu en quelque sorte son frère.
© Les fiches du cinéma 2003
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