Synopsis
Est-elle due à une météorite ? Est-elle due à un « accident » scientifique ? A une action d'extra-terrestres ? Nul ne le sait. Toujours est-il que la Zone existe. Fermée, cernée, gardée. Militairement. Férocement. Lorsque le Stalker se lève ce matin-là, quittant sa femme qui supporte ça toujours aussi mal, c'est comme d'habitude, pour conduire quelque voyageur à travers la Zone. En sorte, c'est son métier au Stalker d'aider ceux qui le veulent à franchir les obstacles, à progresser jusqu'à la Chambre dont on parle tant ; pièce dans laquelle tous les désirs sont exaucés. Cette fois, c'est un écrivain et un physicien qu'il retrouve dans le café qui sert de point de départ. Et le voyage commence, lent, difficile. A l'extérieur, d'abord, en jouant au chat et à la souris avec les gardes. Puis à l'intérieur. Marche au hasard, ponctuée de moments d'hésitation, de découragement, de peur, entrecoupée de haltes où ils s'interrogent. Avant de longues avancées, quelquefois par des chemins différents pour les uns et les autres. Car le Stalker est homme à laisser l'initiative. A la porte de la fameuse Chambre, l'écrivain n'ose pas faire le dernier pas. Le physicien, lui, sort la bombe qu'il est venu déposer là pour régler leur compte à tous les espoirs qu 'il juge chimériques. Alors le Stalker lutte contre lui. Et il ne fera pas exploser sa bombe. Mais ni lui ni l'écrivain ne voudront pénétrer dans cette Chambre. Dans le petit café du départ, le Stalker les laisse pour rentrer avec sa femme. Profondément atteint par cet échec, par le refus du bonheur qu'il offre, par le manque de confiance, de foi chez les autres, il se met au lit. Douloureusement. L'espoir viendra-t-il plus tard de sa fille, « mutante » au corps handicapé ?
© Les fiches du cinéma 2003